Dans la deuxième partie de l’interview choc de l’ancien directeur adjoint de la police des polices, Moshé Saada, ce dernier confirme que la mort du jeune Ahouvia Sandak, z’l, ne sera jamais élucidée.
Ce jeune de 17 ans avait trouvé la mort après avoir fui un contrôle de police en voiture. Ses amis présents dans le véhicule ont témoigné que l’accident avait été provoqué par un choc de la part de la voiture de police. Seulement, aucune véritable enquête ne sera menée contre les policiers en cause, le témoignage des amis d’Ahouvia ne sera même pas relevé dans les heures qui ont suivi l’accident.
Pour Saada, les parents Sandak ne sauront jamais ce qui est vraiment arrivé à leur fils.
Dans cet entretien face à Amit Segal, Saada accuse l’administration à la tête de laquelle il a été, d’être ”forte avec les faibles”. Il dénonce ce qu’il décrit comme une politique du deux poids deux mesures quant à l’utilisation de certaines méthodes à la limite de la légalité en fonction de la personne envers lesquelles elles sont utilisées. Il revient notamment sur la déposition de Nir Hefetz, dans le dossier 4000 contre Netanyahou, qui a été acquise après d’importantes pressions.
Le tableau qu’il dresse du sytème et des relations entre le Parquet, la police et la police des polices est de nature à faire trembler les fondements de notre Etat de droit, s’il s’avérait exact. Ceux qu’ils attaquent dans cette interview se défende en disant que Saada cherche à se venger de ne pas avoir été nommé chef de la police des polices. Ce dernier prétend dénoncer des méthodes et un système qui comportent des déviances importantes.
Aujourd’hui, on apprenait que Moshé Saada pensait à se présenter aux prochaines élections. Il serait en pourparlers avec Betsalel Smotrich pour intégrer la liste de la Tsionout Hadatit.