Dans le contexte du plan pour Gaza proposé par Donald Trump, l’ONG israélienne Ad Kan, composée d’anciens militaires et membres des services du renseignement, a entrepris de rendre compte du désir de quitter le territoire exprimé par les Palestiniens sur les réseaux sociaux. A en croire l’organisation, les messages en faveur du départ sont légion parmi les Gazaouis.
Un résident affirme ainsi sur Facebook : « Quand j’aurai la chance de quitter ce pays, je n’aurai jamais de regret. Je ne remplirai jamais mes comptes en ligne de mensonges et d’hypocrisie sur combien ce pays me manque. Cet endroit n’est plus habitable. Tout y est minable et décevant. »
. Un autre, Bilal Habub, du nord de Gaza, distingue « l’émigration forcée de l’émigration volontaire », suggérant que la situation actuelle pousse naturellement les habitants à envisager le départ. Le journaliste gazaoui Omar Abd Rabbu résume la situation en deux options : « soit éliminer le Hamas de Gaza, soit expulser les habitants de Gaza à l’étranger » sinon, dit-il, la guerre sera ne prendra jamais fin.
A rebours de l’opinion gazaouie, les dirigeants arabes maintiennent leur ferme opposition au projet. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi a présenté un plan alternatif de reconstruction, sans évacuation de la population. Un sommet des pays arabes est prévu le 4 mars au Caire pour discuter de cette proposition.