La déclaration musclée de Donald Trump suite à l’annonce du Hamas relative au report des prochaines libérations prévues initialement samedi, a suscité une vague d’approbation dans la classe politique israélienne.
Le ministre des Finances Betsalel Smotrich, chef de file de l’aile la plus à droite du gouvernement et opposant notoire à tout accord avec le Hamas, s’est empressé de réagir sur les réseaux sociaux : « Tous, maintenant ! », a-t-il écrit sur X, reprenant le slogan des manifestations appelant au retour de tous les otages.
La ministre des Transports Miri Regev, quant à elle, a appelé à « écraser » et « démanteler complètement » le Hamas si les otages n’étaient pas libérés comme prévu. Le ministre de la Diaspora Amichai Shikli a qualifié les propos de Trum de « voix de la raison ».
Le député d’extrême droite Itamar Ben-Gvir a également apporté son soutien sans réserve à la position du président américain, tandis que sa collègue Limor Son Har-Melach y voit « l’opportunité d’une vie » pour le Premier ministre d’agir de manière décisive.
Les familles des otages, réunies au sein du Forum Tikva, ont elles aussi saisi la balle au bond. Dans un communiqué, elles exhortent le gouvernement israélien à poser un ultimatum clair au Hamas : la libération immédiate de tous les otages, sous peine de représailles massives. « Ce que nous avons vu hier n’est qu’un aperçu de ce qui nous attend », ont-elles averti, dénonçant la stratégie de temporisation du Hamas.