Jusqu’où ira la presse française pour dédouaner les déviances de l’Islam dans la violence qui frappe l’Hexagone? On assiste depuis vendredi à une déferlante de commentaires décrivant le terroriste comme un Musulman qui ne pratiquait pas bien l’Islam…
Le terroriste, Mohamed Lahouaiej-Bouhlem, vient d’être fêté comme « un soldat » de l’Etat islamique, et Manuel Valls l’a décrit comme un « terroriste sans doute lié à l’islamisme radical ». Son modus operandi s’inspire des terroristes palestiniens et respecte les consignes de « tuer les infidèles par tous les moyens » dont l’écrasement par un véhicule, diffusées par l’Etat islamique.
Les médias français repassent en boucle la même information: « ses proches et ses voisins s’accordent à dire qu’il n’était pas religieux, et a fortiori ne présentait aucun signe de radicalisation », et font même appel à son père pour ajouter qu’il était selon lui « dépressif, ne faisant pas la prière, ni le Ramadan ». Un mauvais musulman en somme, bien loin des pratiques de la « religion de paix et d’amour »…
Le 27 janvier, alors qu’un automobiliste lui demandait de déplacer sa camionnette qui perturbait le trafic, Mohamed Lahouaiej-Bouhlem l’a agressé avec «une palette de bois», selon la Chancellerie, et lui a ouvert le crâne.
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