La question des manuels scolaires palestiniens avec la violence et la révision de l’histoire enseignées aux enfants dans ces territoires a déjà été dénoncée.
Cette rentrée a été l’occasion de constater à quel point les manuels scolaires palestiniens sont de plus en plus violents.
Une vérification menée par Israël Hayom et l’organisme IMPACT-se à l’occasion des 50 ans du massacre de Münich a permis de constater que ce dernier est présenté aux enfants palestiniens comme un événement positif et légitime dans les livres d’histoire des classes de 1e sous la responsabilité de l’Autorité palestinienne. Il est décrit comme un épisode de la ”résistance” palestinienne contre le sionisme.
Aucune référence à la Shoah n’est faite dans les manuels scolaires palestiniens. On y parle certes de la seconde guerre mondiale, mais nullement des 6 millions de Juifs assassinés par les nazis, de la conférence de Wannsee ou des camps de concentration.
Ce qui est surprenant dans ce contexte est que le principal financier du système éducatif palestinien en général et des manuels scolaires en particulier, n’est autre que l’Allemagne. La Norvège, la Finlande et l’Irlande y participent aussi.
L’organisme IMPACT-se a été fondé au lendemain des accords d’Oslo, le Docteur Yohanan Manor, assisté, entre autres de Jean-Claude Niddam ont créé Impact-se. L’idée était de constater comment ces accords allaient être intégrés dans les programmes scolaires de la naissante Autorité Palestinienne et du côté israélien. Impact-se épluche les programmes et les livres et distribuent les bons et les mauvais points.
Il avait réussi à obtenir une réécriture des manuels scolaires palestiniens mais il constate aujourd’hui une violence et un extrémisme de plus en plus importants. ”Des centaines d’exemples extrémistes ont été introduits de manière organisée qui encouragent à porter atteinte aux civils par le Djihad, la violence et l’appel à la haine contre Israël et les Juifs, dans toutes les classes. Par ailleurs, toutes les allusions à une paix avec Israël depuis les accords d’Oslo ont été supprimées. Beaucoup de cours antisémites contre les Juifs et contre le judaïsme sont donnés, alors qu’auparavant il s’agissait surtout d’attaquer Israël”, décrit-on au sein de l’organisme.
Les professeurs palestiniens enseignent à leurs élèves à relier ce qu’ils appellent ”les massacres des sionistes” à la religion juive. Les Juifs sont décrits comme des harceleurs sexuels et on voit dans les livres scolaires des images comme celle d’un long bras frappé de l’Etoile de David qui tient le globe terrestre.
On apprend dans les écoles palestiniennes que le judaïsme est une religion raciste et que les Juifs ont de l’argent, règnent sur les médias et sur la politique pour les utiliser en leur faveur. Ils sont présentés comme des menteurs corrompus qui sont les ”ennemis de l’Islam de tout temps et en tout lieu” et que de ce fait, ils doivent être exterminés.
Marcus Sheff, le directeur d’IMPACT-se, a déclaré à Israël Hayom: ”Malgré les critiques répétées de l’Union européenne, elle n’a rien fait pour que des changements significatifs soient opérés dans les manuels scolaires 2022-2023. Mahmoud Abbas et le Premier ministre palestinien doivent comprendre que cela a un prix – d’une audience au conseil de l’Union Européenne jusqu’à une condamnation du représentant de l’Union européenne responsable de leur financement et du parlement européne”.
IMPACT-se dénonce le fait que l’Autorité palestinienne mente à la communauté internationale en prétendant avoir procédé à des changements positifs dans ses manuels scolaires.
L’ambassade allemande en Israël confirme que l’Allemagne finance le système éducatif palestinien mais prétend ne pas participer à l’impression des manuels scolaires.
”Le monde a l’obligation d’agir contre cette éducation qui nie l’existence de l’autre. Les conséquences se ressentent dans le terrorisme qui frappe le monde entier”, estime Jean-Claude Niddam, ”Il faut conditionner toute aide à l’Autorité Palestinienne à l’arrêt de ces enseignements. On crée des générations programmées pour haïr. Ces mauvaises valeurs sont également enseignées dans le reste des pays arabes. Le monde entier est concerné”.