La guerre se passe loin de nos frontières et pourtant les autorités militaires israéliennes la suivent de très près et ce pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, Tsahal tient à maintenir ses relations stratégiques dans la région avec d’un côté les Russes et de l’autre les Américains. Si le gouvernement ne prend pas parti militairement, c’est précisément parce que les intérêts d’Israël se situent des deux côtés. Les chefs de l’armée israélienne dissuadent donc Naftali Bennett d’attaquer publiquement la Russie.
Et cette position qui se veut équilibrée semble, pour le moment, fonctionner, du moins en ce qui concerne les relations militaires et stratégiques. Ainsi, l’ambassadeur de Russie en Israël a rappelé que la concertation sécuritaire avec Israël devait être préservée. Cette promesse n’a pas encore été vérifiée dans les faits puisque depuis le début du conflit en Ukraine, Tsahal n’a pas encore attaqué en Syrie.
Quoi qu’il en soit, la rencontre sécuritaire mensuelle entre les Russes et les Israéliens, qui doit se tenir jeudi prochain n’a pas été annulée.
Parallèlement, les relations avec l’armée américaine demeurent bonnes. La preuve a été donnée cette semaine avec la visite du Général Mackenzie.
Tsahal observe aussi de près le déroulement des opérations militaires sur le terrain afin d’en tirer des leçons pour sa propre stratégie.
La première analyse que l’armée israélienne en fait se place sur le terrain de l’information. La Russie et l’Ukraine communiquent beaucoup de données peu fiables et si cela s’explique par la volonté de maitriser la façon dont les parties se perçoivent, le revers de la médaille est que personne n’accorde beaucoup de crédibilité aux communiqués. Il y a une limite à ne pas dépasser dans la propagande.
Autre sujet très intéressant pour Tsahal : les manoeuvres terrestres de l’armée russe. Les files de tanks progressent lentement et se heurtent à des problèmes d’approvisionnement et d’entretien, ce qui ne permet pas aux militaires d’atteindre les objectifs attendus.
Enfin, Tsahal s’interroge sur l’absence de l’aviation russe qui n’est quasiment pas utilisée dans cette guerre.
Il n’y a pas que Tsahal qui doit tirer les leçons de ce conflit. Les conseillers en communication aussi devraient apprendre de ce conflit.
Ce qu’on apprend surtout de cette guerre fratricide, où chacun à sa part de responsabilité, c’est que pour la communauté internationale, c’est celui qui pleure qui a 100% raison et qui bénéficie du soutien de l’ensemble des pays. Rien de nouveau sous le soleil.
peut etre aussi parce que c’est celui qui est agresse et on va naturellment vers la victime
Ce n’est pas si évident que cela. Ce conflit dure depuis 8 ans déjà. Nous ne voyons que la conséquence des provocations ukrainiennes. Je ne défend pas Poutine, mais chacun a sa part de responsabilité. Il faut se renseigner sur les origines du conflit avant de juger. Les états unis ne sont pas neutres dans ce conflit.
entièrement d accord on ne doit pas juger selon les tripes du moment les choses sont plus compliquées que le flash émotionnel du moment . c est de cette façon dont nous sommes constamment juges par les nations qui réagissent a la propagande et a l image du sensationnel ne faisons pas la même chose .
La grande leçon à retenir de ce conflit est que si Les Palestiniens ont un pays les événements chez nous auront une autre dimension car un pays peut signer un accord avec d’autres pays et demander leur aide ce que ne peut faire l’A. P.
Imaginez ce qui se passera ensuite car même s’il ya accord avec les Palestiniens et Israël, vous savez ce que valent les accords signés avec des gens pareils surtout quand ils veulent nous rappeler sans arrêt l’accord de reddition de Kaybar et une fois signé et les armes déposées, Mah hou met a massacré tous les Juifs.
Tsahal n’apprend strictement rien si ce n’est la confirmation que ce qu’elle savait déjà ! Le manque de logistique et que les bombardements chirurgicaux, mode Tsahal, très peu pour eux. Mais aussi et surtout, ce qu’elle ne dit pas, c’est que les S 400 russes sont beaucoup plus dangereux, qu’elle le prétend. C’est pourquoi, nos avions opèrent constamment depuis la frontière Libanaise et le Golan ! Concernant l’interrogation de Tsahal sur l’absence de l’aviation russe, c’est une plaisanterie…aucun avion Ukrainien dans le ciel et l’artillerie est suffisante pour le moment, en attendant la suite…..
Pour l’instant la piétaille disséminée, munie de missiles Javelin, Stinger et NLAW qui vise plus particulièrement les camions d’approvisionnement est de nature de devenir un gros problème pour l’invasion russe, à quoi servent les tanks, les canons et autres sans munitions, et des soldats sans nourriture.