Aujourd’hui (lundi), un film de l’attentat perpétré à Jérusalem samedi soir a été diffusé sur les réseaux sociaux. Il est très dur à regarder d’abord parce que l’on y voit comment le terroriste tire à bout portant sur les gardes-frontières. Mais aussi parce que l’on y constate les graves manquements qui ont conduit à la mort de Noa Lezer, z’l, et à la fuite du terroriste, que les forces de sécurité recherchent encore deux jours plus tard.
En effet, lorsque le terroriste descend de la voiture et commence à s’approcher des combattants au barrage, aucun d’entre eux ne le voit et donc ne remarque son mouvement suspect. Il était pourtant dans leur champ de vision.
Puis alors qu’il a déjà tiré sur certains d’entre eux, aucun des gardes présents n’a ouvert le feu sur le terroriste, ni lorsqu’il est monté dans la voiture pour prendre la fuite. Difficile de dire si cette absence de réaction est liée à un défaut de comportement de la part des combattants ou à des consignes reçues, mais les analystes militaires constatent tous qu’il ne s’agit en aucun cas de ce que l’on enseigne aux soldats israéliens. Ils sont formés à réagir rapidement et à aller au contact.
En outre, c’est le fait que l’arme du terroriste s’est enrayée qui a évité d’autres victimes.
Dans ce contexte, un des commandants de l’unité golani a envoyé le message suivant à ses soldats: »Six combattants étaient sur place et aucun n’a pris la peine d’aller au contact et de mettre un terme à cette scène. Je vous demande à tous! Un terroriste ne doit pas pouvoir s’enfuir, faites tout ce qu’il faut pour lui mettre une balle entre les deux yeux ».
Le commandant de l’unité où servait Noa Lezer, z’l, a tenu à préciser que ses combattants déjouent quotidiennement des attentats et a rappelé la difficulté de la mission de ces hommes et ces femmes qui se tiennent aux barrages et protègent ainsi les citoyens.