Dans la série « le monde à l’envers », le Hamas a émis toute une série d’exigences devant la délégation égyptienne venue à Gaza pour tenter (une énième fois) de faire baisser la tension avec Israël suite aux provocations de l’organisation terroriste.
Parmi elles, la réouverture du terminal de Kerem Shalom avec engagement israélien de ne plus le refermer, l’autorisation de travailler en Israël pour cent-mille gazaouis, l’agrandissement du périmètre de pêche à 20 miles, l’autorisation d’Israël pour importer et exporter librement, la mise en oeuvre des projets d’infrastructures prévus par l’Onu dans le domaine de l’eau et de l’électricité et le doublement de l’aide financière du Qatar. Certaines exigences dépendent d’Israël, d’autres, de la communauté internationale. Selon des sources « palestiniennes » ces exigences vont bien au-delà de ce qu’Israël et l’Onu ont proposé.
En-dehors de l’aspect particulièrement immoral dans des « exigences » de la part d’une organisation terroriste, la question qui se pose est de savoir pourquoi Israël ne profite pas de ce levier pour exiger la restitution des dépouilles des deux soldats disparus et la libération des deux civils israéliens détenus par le Hamas.
Photo Abed Rahim Khatib / Flash 90