L’administration Trump n’a pas abandonné son plan de relocalisation des Gazaouis qui souhaitent quitter la Bande de Gaza.
L’agence de presse AP rapporte ce matin (vendredi), citant des sources officielles israéliennes et américaines, que les États-Unis et Israël ont approché des hauts responsables des gouvernements du Soudan, de la Somalie et du Somaliland afin de »discuter de la relocalisation de Gazaouis » sur leur territoire.
Des sources à Khartoum ont déclaré en réponse qu’elles avaient rejeté des propositions des États-Unis, tandis que des responsables en Somalie et au Somaliland ont affirmé à l’AP qu’ils n’étaient absolument pas au courant de contacts quelconques avec Washington ou Jérusalem.
Les discussions avec ces hauts responsables ont débuté quelques jours après que Trump a annoncé son projet ambitieux lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, aux côtés du Premier ministre Binyamin Netanyahou. Des sources américaines ont précisé que Washington et Jérusalem avaient approché ces pays séparément et qu’Israël était à l’initiative des pourparlers.
Selon l’AP, pour encourager le Soudan et la Somalie à coopérer, Israël et les États-Unis disposent de divers moyens, notamment des avantages financiers, diplomatiques et sécuritaires, suivant une approche similaire à celle adoptée par Trump pour promouvoir les »Accords d’Abraham ».
Cependant, l’AP souligne que le fait que les régions ciblées soient pauvres et frappées par la violence remet en question les déclarations de Trump sur son intention d’installer les Palestiniens évacués de Gaza dans des »endroits magnifiques », selon ses termes.
La Maison-Blanche a refusé de commenter, tout comme les bureaux du Premier ministre Netanyahou et du ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer.