Les Etats-Unis ont annoncé des sanctions contre Mohamed Ali Hosseini, un homme d’affaires iranien pour soutien au programme de production de missiles balistiques iranien.
Hosseini aurait acquis des matériaux pour une unité des Gardiens de la Révolution responsable du domaine des missiles balistiques.
Brian Nelson, le sous-secrétaire d’Etat au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier a expliqué que les Etats-Unis sont pour un retour de l’accord nucléaire avec l’Iran ”mais nous n’hésiterons pas à agir contre ceux qui soutiennent le programme de missiles iraniens”.
Les sanctions prises à l’encontre de Hosseini incluent un gel de ses biens et l’interdiction pour les citoyens américains de faire des affaires avec lui.
On en sait également un peu plus sur le contenu de l’échange qui s’est déroulé dimanche dernier entre le Premier ministre Bennett et le secrétaire d’Etat américain Blinken. D’après le site d’informations Walla!, Blinken aurait demandé à Bennett quelle alternative à l’accord avec l’Iran il proposerait pour empêcher l’enrichissement de l’uranium.
Bennett lui aurait répondu qu’il est possible de dissuader l’Iran d’accélerer l’enrichissement de son uranium par le biais de menaces de la part des Etats-Unis et de l’Europe d’imposer des sanctions comme ils le font sur la Russie. Le Premier ministre a insisté auprès de son interlocuteur sur le fait qu’un accord sur le nucléaire avec l’Iran ne serait qu’un pansement pour quelques années pendant lesquelles des milliards de dollars seraient injectés en Iran, argent avec lequel, il pourra intensifier ses actions subversives et armer les organisations terroristes qui lui sont inféodées. Bennett aurait alors dit à Blinken que c’est Israël qui se trouve dans la région et qui devra faire face aux conséquences régionales d’un tel processus.
Par la suite, Blinken a assuré à Lapid et aux ministres arabes des Affaires étrangères réunis à Sdé Boker qu’il n’était pas encore sûr qu’un accord soit signé avec l’Iran et que si ce devait être le cas, les Etats-Unis n’abandonneraient pas la région le lendemain mais continueraient à s’impliquer contre les actions subversives de l’Iran.