Le sujet est sur la table depuis l’arrivée de Biden à la Maison Blanche. Les Américains voulaient rouvrir le consulat pour les Palestiniens à Jérusalem, fermé par l’administration Trump.
D’après les informations qui circulent ces derniers jours, il semblerait que les Etats-Unis aient renoncé à l’idée. Rappelons que le gouvernement israélien s’opposait à cette ouverture. D’après le Times of Israel, c’est ce refus des autorités israéliennes qui aurait convaincu l’administration américaine que le projet n’était pas réalisable.
Pour compenser cette non-ouverture, le gouvernement américain prévoierait une série de mesures en faveur des Palestiniens. Ainsi, le sous-secrétaire adjoint d’Etat aux affaires entre Israël et les Palestiniens, Hady Amr, serait promu au titre d’envoyé spécial exclusivement dédié aux Palestiniens. Amr serait toujours en poste à Washington mais se rendrait très régulièrement à l’ambassade à Jérusalem pour promouvoir les travaux du département dédié aux Palestiniens au sein de l’antenne diplomatique.
Ce département existait en tant qu’entité indépendante et fonctionnait comme un consulat pour les Palestiniens avant que le Président Trump ne décide de n’en faire qu’un service au sein de l’ambassade. L’idée derrière le processus que veut engager le Président Biden est de redonner à ce service un statut indépendant de l’ambassade, ce qui reviendrait à lui conférer un statut équivalent à celui d’un consulat pour les Palestiniens. Le tout, sans passer par une annonce officielle.
L’objectif des Américains est d’achever cette démarche avant la venue de Joe Biden en Israël qui doit avoir lieu pendant la deuxième moitié du mois de juin, afin de pouvoir la présenter comme un acquis, à Mahmoud Abbas, lors de la visite du président américain prévue à Ramallah.