Selon les chaînes Al-Arabiya et Al-Hadath, les États-Unis ont lancé cette nuit (de lundi à mardi) une vaste vague de frappes aériennes contre des positions houthies dans le nord du Yémen.
Ces frappes ont ciblé des dépôts d’armes, des sites de munitions et des postes de commandement du groupe terroriste houthi soutenu par l’Iran. Parmi les cibles figuraient également des membres de l’organisation terroriste, visés par des éliminations ciblées.
Les Houthis ont confirmé qu’Abd al-Nasser al-Kamali, chef des services de renseignement houthis, avait été tué au cours des frappes.
La pression exercée sur le groupe terroriste a entrainé une vaste campagne d’arrestations à Sanaa en raison de soupçons de collaboration avec les Etats-Unis. Des dizaines de maisons ont été perquisitionnées et le chef adjoint du service de renseignement des Houthis aurait été arrêté, soupçonné d’avoir divulgué des emplacements et des documents secrets à l’armée américaine.
Parallèlement, les Houthis ont affirmé avoir riposté aux attaques américaines en tirant sur deux destroyers américains en mer Rouge, ainsi que vers le territoire israélien, bien qu’aucune preuve n’ait été fournie.
Hier (lundi), lors de la rencontre entre Netanyahou et Trump dans le Bureau ovale à Washington, le Secrétaire d’Etat américain à la Défense, Pete Hegseth, a déclaré: »Ces trois dernières semaines ont été très mauvaises pour les Houthis. Et cela ne va pas s’arranger pour eux, nous allons encore intensifier les attaques. Les Iraniens doivent arrêter de les soutenir ».
Ces dernières semaines, des informations font état d’un rapatriement de plusieurs cadres iraniens du Yémen par crainte d’éliminations ciblées de la part des Américains.