Mais ce qui mérite aussi notre attention dans cet événement c’est précisément qu’il représente encore un pied de nez à BDS et ses acolytes.
Cette mission était co-organisée par la Chambre de Commerce France Israël Auvergne Rhône-Alpes et « Les Coups de Coeur de l’Eco ». Les chefs d’entreprise qui y participaient mettaient, pour plusieurs d’entre eux, la première fois les pieds en Israël et ils n’ont pas été déçus du voyage comme le prouvent les témoignages que nous avons récoltés quelques minutes avant leur retour en France.
Nurdan Martinet
« Dans le business comme en amour, il n’y a pas de frontières »
Pour Nurdan, d’origine turque, et son mari Pierre Martinet, ce voyage en Israël était une première. A la tête d’une grande entreprise dans l’agroalimentaire, ils ont tout de suite été séduits par l’idée de ce séjour qui leur permettrait de rencontrer des entreprises israéliennes.
Le P’tit Hebdo: Comment résumez-vous votre séjour en Israël?
Nurdan Martinet: Une grande satisfaction! Outre le côté convivial et la très bonne organisation qui nous a permis de profiter au maximum des gens et des lieux, le courant est très bien passé. Nous avons fait des rencontres professionnelles qui nous amèneront peut-être à travailler avec les produits d’Israël. Nous avons découvert un pays dans lequel toutes les communautés cohabitent, où le bonheur se ressent. Nous avons été accueillis à bras ouverts. Ce que nous avons vécu ici est à l’opposé des images que véhiculent les médias. Dans notre entourage, on nous avait mis en garde quand nous avons annoncé notre intention de nous rendre en Israël: c’est un pays en guerre! Mais à vrai dire, je croise plus de militaires dans les rues en France qu’à Jérusalem! Nous n’avons constaté ni violence, ni apartheid, c’est le sens humain qui l’emporte.
Je me suis sentie chez moi, comme en Turquie, là où j’ai grandi. Toutes les communautés vivaient ensemble en bon entendement.
Lph: Que pensez-vous des appels au boycott contre Israël?
N.M.: Ce que j’ai apprécié lors de ce séjour c’est que la politique en était totalement absente. Dans le business comme en amour, il n’y pas de frontières. Je ne comprends pas pourquoi il y aurait des appels au boycott. Nos populations sont identiques, avec les mêmes soucis: celui du développement de nos entreprises. Et de ce point de vue, Israël répond à nos attentes.
Lph: Avec quelle image forte en tête montez-vous dans l’avion?
N.M.: Les grands lieux que nous avons visités: Jérusalem, Nazareth mais aussi Capharnaüm. On est saisi d’émotion dans ces endroits. Pour tout vous dire, avec Pierre nous sommes tristes de quitter le pays. Mais nous reviendrons avec nos enfants! Vive Israël, vive la France, vive la Turquie!
Evelyne Civier
« La jeunesse israélienne est dynamique »
Evelyne Civier a été pendant 26 ans, directrice commerciale du groupe Orapi dirigé par son compagnon. Aujourd’hui, elle est à la tête de sa propre société qui compte 27 employés. C’est son fils, né d’une première union avec un Juif, qui lui a souvent parlé d’Israël. Il s’y rend une dizaine de fois par an et a donné envie à Evelyne de venir voir de ses propres yeux.
Le P’tit Hebdo: Que retiendrez-vous de ce voyage?
Evelyne Civier: Un sentiment de sérénité. C’est ce que j’ai ressenti pendant tout mon séjour ici. Nous avons beaucoup voyagé avec des guides extraordinaires et j’ai rencontré une jeunesse francophone expatriée au dynamisme extraordinaire. C’était à la fois enrichissant et émouvant.
Nous sommes clairement désinformés en France de la réalité israélienne. Et ce sentiment, toute la délégation l’a partagé. Mon compagnon est amené à voyager dans le monde entier, en raison de ses fonctions professionnelles, il n’a jamais vu un pays porteur d’une telle force et d’une telle sérénité. Le peuple israélien a souffert et pourtant, sa sincérité, son envie de vivre, de travailler est impressionnante.
Lph: Vous ne ressentez pas ce même dynamisme en France?
E.C.: Non, absolument pas. Quand je vois la jeunesse française, je n’y vois pas cet enthousiasme que j’ai constaté ici. Les jeune Israéliens se battent pour leur pays, en France, ils sont fainéants et on ne les encourage pas à innover, à entreprendre.
Lph: Reviendrez-vous en Israël?
E.C.: J’en ai effectivement l’intention. D’ailleurs, la date a déjà été prise avec une association de chefs d’entreprise pour le mois de mai prochain. Nous sommes heureux d’avoir cette échéance en perspective.
Propos recueillis par Guitel Ben-Ishay
un grand bravo pour les organisateuts de telles rencontres
cela met en lumiére l’ignoble désinformation de beaucoup de médias français pour tout ce qui concerne ISRAEL.ces médias soutiennent et encouragent B D S dont les initiales traduisent bien Bande De Salauds