La grave agression dont ont été l’objet deux gardiens de la prison de Ktziot a une nouvelle fois mis en lumière deux conceptions qui s’opposent dans la manière de gérer la problématique terroriste, que ce soit dans ce cas précis ou dans d’autres situations comme par exemple celle des provocations musulmanes sur le Mont du Temple.
La mutinerie des détenus du Hamas n’a pas été spontanée et elle est étroitement liée à la volonté du Hamas à Gaza de créer de multiples fronts avec Israël. Cette fois-ci, le prétexte à la “révolte” des terroristes du Hamas a été leur transfert dans une aile de la prison dans laquelle ont été installés des systèmes de brouillages de conversations téléphoniques.
Le ministre de la Sécurité intérieure Guilad Erdan, en accord avec les services pénitentiaires, s’est dit résolu à retirer ce luxe aux terroristes, qui se servent de téléphones portables introduits clandestinement pour être en contact avec des cellules à l’extérieur et commanditer ou organiser des attentats. “Il s’agit de mesures qui sauvent des vies, je maintiens donc ma décision”, a insisté le ministre.
Mais face à lui, Tsahal et le Shin Bet avaient fait savoir lors d’une réunion auprès du Premier ministre qu’ils étaient opposés à cette mesure dans le contexte actuel, car cela allait inévitablement provoquer des réactions violentes de la part des détenus!
Deux conceptions s’opposent donc une nouvelle fois: l’une qui exige une poigne de fer face aux terroristes et l’autre qui préfère apaiser et ne pas trop contrarier, “de crainte de révoltes et de violences”.
Inutile de se demander laquelle des deux options encourage les terroristes à redoubler d’insolence et de revendications.
Photo Services pénitentiaires / Aroutz 7