Le gouvernement israélien a mis en place un système d’indemnisation extensive pour les otages libérés et leurs familles, suite à une décision approuvée par la Knesset en mars dernier. Ce plan, géré par l’Assurance nationale, prévoit des compensations rétroactives à partir du 7 octobre.
Les otages libérés bénéficieront d’une compensation salariale basée sur leurs revenus antérieurs, avec un minimum garanti de 7 000 shekels par mois pour les personnes sans emploi, et 9 000 shekels pour les parents avec enfants. Le plafond de cette indemnisation est fixé à 49 000 shekels, les soldats étant exclus du dispositif.
Dès leur retour sur le sol israélien, les ex-otages recevront une allocation immédiate de 10 000 shekels sur une carte de paiement, suivie d’une subvention exceptionnelle de 50 000 shekels versée directement sur leur compte bancaire. Une aide mensuelle de 4 500 shekels pendant trois mois est également prévue pour financer une assistance à domicile.
Un volet santé est également prévu : pendant 36 mois suivant leur libération, les ex-otages ont accès à tous les soins médicaux nécessaires, y compris ceux non couverts par le système de santé standard. Les séquelles directement liées à la captivité seront prises en charge à vie.
Pour les familles, le soutien financier est conséquent : une allocation trimestrielle pouvant atteindre 90 000 shekels est versée, avec un plafond de 200 000 shekels pour les celles comptant plusieurs otages. Les conjoints reçoivent une compensation mensuelle variant selon leur situation familiale, allant de 10 193 shekels pour une personne seule à plus de 16 000 shekels pour un conjoint avec trois enfants.