Depuis quelques mois, le député d’extrême gauche Yaïr Golan s’est donné pour « mission » de prendre pour cible le parti Yamina et le sionisme-religieux en général, avec des termes particulièrement virulents. Récemment, il a dépassé les bornes en attaquant le journaliste Amit Segal (Hadashot 12) et en opposant la population « messianiste » qui serait « extrémiste » à celle « qui a réellement construit le pays, qui l’a réellement défendu et le construit encore aujourd’hui », population idéale dont lui-même ferait partie.
Une recherche du feuillet « Shevi’i » qui paraît dans les synagogues a pu découvrir une ascendance quelque peu « embarrassante » pour l’arrogant ancien chef d’état-major adjoint : ses arrière-grands-parents maternels furent des pionniers agricoles religieux en Israël à la fin du 19e siècle, montés avec la Première alya (1881-1903). Ils s’appelaient Zelig et Sarah Solomon et firent partie des fondateurs de Rishon LeTzion puis participèrent à la création du village de Na’halat Yehouda. Une rue de Rishon LeTzion a même été baptisée à leur nom.
Selon le Prof. Bat-Tzion Araki-Klorman, de l’Université populaire, le village de Na’halat Yehouda avait été créé par des Juifs venant du Yémen « selon un idéal religieux et messianique », de quoi sans doute donner des boutons à Yaïr Golan.
Interpellé sur cette question, Yaïr Golan a reconnu avoir eu des ancêtres religieux mais a établi une différence factice en regrettant que « le judaïsme basé sur la morale a été remplacé aujourd’hui par un judaïsme national »…
Photo Flash 90
D’une rose sort une épine et d’une épine peut sortir une rose! (Traité Meguila)