Dr Ronen Shoval
Fondateur du mouvement Im Tirtsou
Celui qui pense que la solution réside dans la création d’un État palestinien ne comprend pas le conflit du Moyen-Orient. Il ne s’agit pas d’un conflit territorial, mais d’un conflit culturel et religieux. En fait, ce n’est même pas un conflit. Ils essayent de nous tuer et nous refusons de mourir. L’approche musulmane vise à faire de l’État d’Israël une entité islamique, et pour cette raison aucune solution qui maintiendrait un État juif, quelles que soient ses frontières, n’est acceptable pour eux. C’est pourquoi ils nous assassinent depuis plus de 100 ans. Je sais que cela surprend les gauchistes, mais les Arabes tentaient de nous tuer, encore et encore, déjà avant 1967. Celui qui veut la paix maintenant, peut l’obtenir très facilement : en se convertissant à l’Islam. Vous ne voulez pas vous convertir ? Arrêtez de mentir alors ! Celui qui créera un État arabe supplémentaire recevra un nombre incalculable de Musulmans qui arriveront en 5 minutes à Tel-Aviv, Daech sera là. En d’autres termes, ce conflit ne se finira que si nous ne sommes plus ici ou qui si eux, ne sont plus ici. Celui qui prétend détenir une autre solution ment. Si nous en avons assez de nous faire tuer, alors nous pouvons résoudre le problème en restaurant notre souveraineté sur la terre d’Israël. Ce n’est que lorsque les Arabes cesseront d’espérer que leur terreur amènera à notre fuite que la terreur s’arrêtera. En conclusion, notre défi est clair : leur faire comprendre de façon symbolique et par le biais actif de constructions que le peuple d’Israël est revenu sur sa terre après 2000 ans d’exil et que personne ne nous brisera ! Am Israël Haï !
Dr Emmanuel Navon
Universitaire
La controverse médiatisée entre le Maire de Nazareth Ali Salem et le chef de file de la liste arabe unifiée à la Knesset Ayman Odeh est révélatrice de deux tendances au sein des Arabes israéliens, tendances qu’on ne saurait dissocier des différences culturelles et politiques entre Arabes musulmans et Arabes chrétiens. Le mouvement islamique d’Israël incite les Musulmans contre les Juifs ; les députés Basel Ghattas et Hanin Zoabi soutiennent le Hamas et déclarent que le meurtre d’Israéliens constitue un acte de « légitime défense ». L’autre tendance, c’est celle du Père Gabriel Naddaf, qui milite pour que les Arabes chrétiens d’Israël fassent leur service militaire, et qui ne cesse de prêcher que l’État d’Israël est une bénédiction pour les Chrétiens d’Orient. À nous d’aider nos concitoyens arabes qui veulent s’intégrer et de traiter avec la plus grande sévérité ceux d’entre eux qui portent atteinte à la sureté de l’État.
Jonathan-Simon Sellem
Représentant élu des Français d’Israël – Conseiller Consulaire
La situation actuelle montre que les craintes que nous portons tous en nous sont justifiées. La question est avant tout de savoir si les Israéliens musulmans – plus que les chrétiens, peuvent être loyaux envers l’État juif ? Pour le savoir, la fameuse Loi sur l’État juif proposée par Netanyahu lors de son dernier mandat, avant qu’il ne recule, est nécessaire et importante. Elle est d’autant plus utile que dans sa meilleure forme elle permettrait d’expulser de facto ceux qui refuseraient de respecter l’État et ses emblèmes. Et en cas d’attaque à caractère nationaliste “palestinien”, le terroriste pourrait alors être expulsé et ses papiers retirés. Il est également urgent pour le gouvernement de mettre en place une politique éducative sioniste dans toutes les écoles du pays, qu’elles soient arabes, laïques ou juives. On ne doit plus accepter que certaines écoles de Yaffo, par exemple, célèbrent “Yom Chelanu” à la place de Yom Haatzmaout. Cette pirouette permet aux enseignants d’enseigner la Nakba aux petits Arabes et l’Indépendance d’Israël aux Juifs. Enfin et non des moindres, il faut agir avec une main de fer contre les leaders arabes d’Israël (politiciens, prédicateurs, etc…) qui incitent à la haine des Juifs en encourageant des massacres où en propageant des mensonges comme “il n’y a jamais eu de Temple” sur le Mont du Temple !
Avi Zana
President de AMI
Le peuple juif en revenant sur sa terre a retrouvé enfin la dimension de souveraineté nationale essentielle à l’épanouissement de ses valeurs. Pendant 2000 ans nous avons su, en tant que minorité, nous adapter à l’environnement des pays dans lesquels nous avons vécu. Même si la situation des arabes israéliens est quelque peu différente ils se doivent, en tant que minorité nationale ou religieuse, d’accepter les lois démocratiques du pays et d’être totalement fidèle à l’État d’Israël. Je pense qu’une majorité d’entre eux l’ont bien compris avec le temps et acceptent les règles du jeu, même si nous assistons parfois à des expressions de mécontentement. Le danger actuel, beaucoup plus dangereux, vient essentiellement des influences islamistes que nous avons laissées trop négligemment s’introduire et se développer dans le secteur arabe de la société israélienne. Nous devons mettre les responsables politiques et religieux arabes israéliens devant leurs responsabilités car ils ont beaucoup à perdre tant dans les domaines politique qu’économique dans lesquels ils jouissent d’une prospérité très importante. Seule l’acceptation à part entière de l’État d’Israël en tant que patrie du peuple juif, respectueuse des droits des minorités qui la composent, comme c’est largement déjà le cas aujourd’hui, permettra une cohabitation harmonieuse entre Juifs et Arabes sur la terre d’Israël.
Dr Ephraïm Herrera
Docteur en histoire des religions
L’État d’Israël est le pays des Juifs, reconnu comme tel par les nations. Les Arabes ont essayé par tous les moyens de le supprimer : guerres, attentats, tirs de missiles, dé-légitimation et maintenant « loups solitaires ». Selon le droit musulman détruire Israël est un devoir individuel, de même que tuer ses habitants juifs, les pires ennemis de l’islam, assassins de Muhammad, et ceux qui combattent l’Islam à la fin des temps. Les Arabes israéliens, qui vivent avec nous au jour le jour, savent que nous n’avons pas de cornes et ne pratiquons par l’apartheid. Ils voient comment leurs frères s’entretuent de l’Afrique aux fins fonds de l’Asie. À eux de choisir : accepter Israël comme le pays des Juifs, et nous les acceptons ; ou adopter l’idéologie islamique : dans ce cas, notre peuple saura sortir vainqueur de la guerre contre eux, comme cela a toujours été le cas dans le passé.
Michel Azoulay
Directeur pour la France de The Face of Israel
Pourquoi devons-nous nous poser cette question ? Israël est un État de droit et ses citoyens, quels qu’ils soient, sont tenus de respecter la loi en vigueur dans le pays. Chaque citoyen a des droits mais aussi des devoirs, et chaque contrevenant à la loi doit rendre compte de ses actes. Ceci est valable pour tous, sans distinction de religion, d’appartenance ethnique, de conviction politique… Ce qui revient à dire que nous n’avons à composer avec personne. Celui qui ne respecte pas la loi, qui incite à la haine et à l’agitation doit être jugé, voir destitué de ses droits civiques. Et il en va de même pour les résidents permanents habitant à Jérusalem-Est. Je souligne que les députés et personnes publiques sont astreints à la même règle et ont surtout l’obligation de montrer l’exemple. Ceux qui profitent de leur statut pour entraîner le pays dans le chaos doivent être déchus de leur mandat public et de leur citoyenneté. D’aucuns diront que mes propos pourraient être interprétés aussi contre les Juifs. Ce qui est le cas ! Au risque de me faire des ‘amis’, je réitère mes propos : la loi est valable pour tous, sans exception. Et pour ceux qui veulent du changement, la démocratie offre pléthore de solutions pour faire entendre leur voix dans le respect des règles.
Photo by Flash 90