Cela fait déjà 5 ans que le Kikar Hamusica a changé la face du centre-ville de Jérusalem. Ce lieu exceptionnel conçu par Laurent Lévy place au centre la musique, les échanges et par-dessus tout l’unité du peuple d’Israël autour de ce qui le rassemble et le fait vibrer. Pari réussi aujourd’hui, puisque le Kikar Hamusica est devenu un « incontournable » des lieux de détente et de sortie de la capitale.
Pour fêter l’événement, Laurent Lévy se produira sur la scène du Blue Hall Music, le dimanche 16 février avec son groupe, le Kikar Hamusica Band.
Divertir et réunir
Lorsque le projet du Kikar Hamusica est dévoilé, il y a cinq ans, il parait grandiose, peut-être même trop pour être vrai. Et pourtant… Pendant ces cinq dernières années, le projet a pris de l’ampleur, attire de plus en plus de monde et répond à toutes les attentes de ses concepteurs et de ceux qui la fréquentent.
Laurent Lévy résume fièrement : »L’idée de départ est aujourd’hui vérifiée. Le Kikar Hamusica est le seul lieu au monde où de la musique est jouée tous les jours de l’année (sauf le Shabbat et les jours de fête). La construction a été pensée de telle sorte que l’acoustique est excellente sur la place. Nous nous étions fixés de réunir le peuple d’Israël autour de la musique, c’est réussi ».
En effet, le kikar Hamusica est ouvert toute l’année autour des six restaurants cachers lamehadrin, et propose tous les soirs un évènement musical. Plus de 100 000 repas ont été servis en 2019 ! Chacun des restaurants – Anadalucia, Blue Hall Music, Gourmandises, Kinor Bakikar, Nahman, Piccolino – possède son identité : français, italien, gourmet bassari, israélien, tapas espagnol et un pub. Ils sont très complémentaires.
Le Kikar Hamusica, c’est aussi le musée de la musique hébraïque qui attire 50 000 visiteurs par an. »C’est le sixième musée le plus visité de Jérusalem. Les gens viennent et reviennent parce qu’il est tellement riche qu’on ne s’en lasse jamais. Il retrace l’histoire du peuple juif à travers la musique depuis la destruction du Premier Temple jusqu’à nos jours », se félicite Laurent Lévy. Par ailleurs, il jouit même d’une aura éducative puisque le ministère de l’Education y envoie entre 3000 et 4000 élèves chaque année.
Des projets et des défis
Les soirées d’hiver sont froides à Jérusalem, c’est connu. Alors pendant cette saison, il est parfois encore plus difficile que le reste de l’année de sortir. Laurent Lévy le déplore. »Lorsque l’on passe une soirée dehors en couple ou en famille, on reprend la routine avec une énergie renouvelée. C’est très important. Le Kikar Hamusica veut donner cet élan à la vie quotidienne ». Alors, il a pensé à tout pour encourager les bonnes volontés et notamment, la mise en place prévue pour l’hiver prochain, d’un toit qui permettra à la Place d’être chauffée en hiver. On pourra dès lors, en plus de l’intérieur des restaurants, profiter pleinement des extérieurs même pendant la saison froide.
Et ce lieu est appelé à se développer encore avec la construction d’un auditorium de 350 places et d’une école de musique, de danse et de comédie.
Toujours plus loin
Alors que tous ces projets devraient voir le jour d’ici un à deux ans, le Kikar Hamusica ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Son fondateur nous promet encore des évolutions dont »nous parlerons le moment voulu ».
D’ici là, il fêtera les cinq ans de la Place avec le Kikar Hamusica Band, groupe qu’il a créé, parce qu’il est aussi un féru de musique. Tous les mois, il monte sur la scène du Blue Hall Music avec ses acolytes, et le dimanche 16 février, le groupe vous réserve une soirée exceptionnelle. « Venez dîner vers 20h et profiter d’un concert au style unique dès 21h ».
Kikar Hamusica, 7 Rehov Yoël Solomon, Jérusalem