Jeremy Sharon, dans le Jerusalem Post, explique que la prise de poste de Donald Trump à la présidence américaine pourrait ouvrir une nouvelle ère dans laquelle Naftali Bennett serait susceptible d’avoir une influence prépondérante.
Bien que John Kerry n’ait pas mentionné M. Bennett par son nom lors de son discours de cette semaine sur le Proche-Orient, il a noté que le président du parti Habayit Yehudi avait déclaré que la victoire électorale du président élu américain Donald Trump signifiait que «l’ère de la solution des deux États est terminée» et qu’Israël s’acheminait vers l’établissement de la souveraineté en Judée Samarie.
Ce faisant, le secrétaire d’Etat a désigné M. Bennett comme le principal promoteur et architecte des plans visant à éliminer la solution à deux États qui a constitué la base diplomatique de toutes les solutions au conflit durant le dernier quart de siècle.
Si effectivement l’élection de Trump est le début d’une ère, alors est-ce maintenant l’heure de Bennett, et ses propositions pour l’annexion de la zone C de la Judée Samarie deviendront-elles une réalité? En termes de volonté politique et d’intention, Habayit Yehudi a, selon les responsables du parti, déjà reçu une promesse du Premier ministre Binyamin Netanyahu d’avancer le projet de loi de régularisation des avants-postes une fois que le Président Trump aura pris ses fonctions.
M. Bennett a déclaré qu’une telle loi serait « la pointe de l’iceberg » des efforts pour établir la souveraineté israélienne en Judée et en Samarie, et son parti a déjà soumis une nouvelle législation à la Knesset qui annexerait la ville de Ma’aleh Adumim et ses environs, la zone stratégique dite « E1 ».
Le vice-ministre de la Défense, Eli Ben-Dahan, a déclaré au Jerusalem Post que Habayit Yehudi exigeait que M. Netanyahou «pense à de nouvelles idées» puisque l’idée des deux États n’avait pas fonctionné.
De nombreux hauts cadres du Likoud, notamment le président de la Knesset, Yuli Edelstein, le vice-ministre des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, et le ministre de l’environnement Ze’ev Elkin, ont exprimé leur opposition à la solution des deux États et leur soutient à l’établissement de la souveraineté israélienne en zone C.
En effet, ce sont 25 députés du Likoud qui, en septembre, ont demandé une loi pour légaliser les avant-postes et sauver Amona.
Le député du Likoud, Yoav Kisch, chef du Lobby à la Knesset nommé Terre d’Israël, a réaffirmé son opposition à la solution des deux États et a dit qu’il y avait «beaucoup d’autres options» disponibles à la place du paradigme d’Oslo.
Kulanu et son président, le ministre des Finances, Moshe Kahlon, sont plus soucieux de créer des opportunités économiques pour les Palestiniens que de faire avancer l’idée d’un Etat palestinien.
Lire la suite sur Coolamnews ici