Ce qui m’a le plus surpris dans la tragédie libanaise, c’est la réaction du Président Michel Aoun à la proposition sincère d’aide de la part d’Israël. L’amour plus fort que tout ? Non hélas. Plutôt haine sans frontières !
Car parfois, une explosion aussi dramatique peut réveiller les consciences, faire ouvrir les yeux. Là c’est clair, le pays des cèdres bénéfice, dans son malheur, d’une occasion providentielle. On présente à son dirigeant, sur un plateau, trois macarons. Trois couleurs, trois saveurs.
Le premier macaron offert est rouge sang. « Mr le Président Libanais, allez-vous oser y goûter ? Votre pays est sur les genoux. Il subit trois épidémies simultanées : la plus dramatique s’appelle H’ezbolla, l’autre est nommée Corona et enfin, il y a le Chaos économique. Le peuple ne croit plus en ses dirigeants de l’ancien temps. Le monde est bouleversé. La foule exige des réformes imminentes, proposées de préférence dans un emballage d’espoir. La déflagration meurtrière du port de Beyrouth vous offre, Monsieur Aoun, une opportunité inespérée. Les libanais meurtris ont besoin d’être rassurés et pris en main. Ils vous donnent une dernière chance, celle d’être enfin un leader, un vrai. Débarrassez-vous définitivement de la première plaie qui a défiguré l’ancienne Suisse verdoyante du Moyen-Orient : Nasrallah et sa bande. Reprenez enfin votre liberté, et par là-même, les rênes du pouvoir. Une tasse de thé ? »
La situation économique est liée en partie au second macaron, le blanc…
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