(Extrait de LPH New n°950)
Tous les fans de football, comme de politique, attendaient le match de dimanche soir dernier pour savoir et respirer. En France, c’était la finale de la coupe d’Europe entre Paris et Bayern. À présent, on le sait : Paris, c’est fini ! L’Allemagne, plus disciplinée, plus décidée, plus motivée, a battu la France. Au football comme pour la pandémie et l’économie, Angela la « chancelière de fer » donne une nouvelle leçon à Macron, à l’Europe, et au monde entier.
À l’heure de la finale tant attendue et si décevante, notre infatigable Premier ministre offrait une dernière chance à ce gouvernement bancal. Pas d’élections… pour le moment. Mais le message est clair : Bibi en a assez, et le moment venu, dans peu de temps, nous repartirons aux urnes. On peut le comprendre. Se sentir mal-aimé, détesté, même, par les membres d’une union plus fatale que nationale, finit par devenir invivable. La confiance n’est pas au rendez-vous. Le centre et la gauche rêvent de changement, d’un nouveau leader qui arriverait sur son cheval blanc et qui, d’un coup de baguette magique, transformerait le pays en une vallée verdoyante où le loup et l’agneau cohabiteraient en paix. On a le droit d’espérer, c’est même préconisé pour la santé, mais en attendant, il faut voir la réalité en face. Le seul qui sait nous livrer les Émirats sur un plateau, c’est ce politicien de génie : Netanyahou, pour ne pas le nommer. Et à bien écouter son discours, ce n’est que le début d’une longue série. Les émirs l’ont compris : ils ont tout simplement perdu du temps et de l’argent en misant sur le canasson « palestinien » plutôt que sur l’étalon israélien.
Quant à notre pays, il navigue à vue, comme son gouvernement. L’économie reprend doucement. L’Israélien, heureusement, est un combattant qui sait survivre dans la jungle, car il a choisi la vie. Celle-ci ne nous sourit que si nous lui sourions d’abord, ne l’oublions pas, même si tout semble s’écrouler sous nos pieds.
La Covid-19 veut nous rendre la vie amère, mais le virus n’a pas compris une chose essentielle… il ne peut nous vaincre, car ici, nous sommes en perpétuelle projection vers le futur. Au lieu de penser à la pandémie, nous préparons les fêtes, organisons les cartables, remplissons nos agendas. Nous nous défendons, certes, mais avant tout, nous bâtissons l’avenir. Ne laissons pas la peur prendre les décisions à notre place.
Israël a entamé la côte et va rattraper, échelon après échelon, pays après pays, le peloton de tête. On espère, Lui sait. Pour cela, il est essentiel d’offrir à notre pays ce qu’on offre à notre enfant qui entame une nouvelle année. Car il est notre protégé, notre espoir d’avenir, notre bien-aimé.
Le meilleur cadeau à lui faire, c’est de croire en lui.