La division de Judée-Samarie construit, en collaboration avec l’armée de l’air et les responsables de la sécurité des différentes localités sur place, une banque de cibles aériennes dans le but d’empêcher une invasion à grande échelle par des terroristes comme celle qui s’est produite le 7 octobre.
Depuis le 7 octobre, l’approche sécuritaire a évolué en Judée-Samarie. L’attaque du Hamas contre les localités de la Bordure de Gaza ont mis en lumière le fait qu’en cas d’urgence, les localités devront assurer leur propre sécurité, dans un premier temps car en cas d’invasions simultanées, les forces de Tsahal ne peuvent pas atteindre toutes les localités.
Dès les mois qui ont suivi le 7 octobre, des dispositifs de sécurité beaucoup plus importants que ceux qui existaient avant ont été mis en place: augmentation des effectifs et des armes.
Tsahal commence maintenant à construire la prochaine étape du système de défense des localités. L’armée de l’air et la division de Judée-Samarie élaborent, avec les coordinateurs de sécurité militaire des localités, un plan de défense aérienne et de blocage d’attaques, pour aider les forces locales en cas d’attaque massive.
Contrairement à la situation autour de Gaza, la topographie en Judée-Samarie ne permet pas un accès rapide de n’importe où, mais seulement par certains itinéraires. Selon le plan, des avions de l’armée de l’air, des drones et des hélicoptères devraient arriver pour bombarder les voies d’accès et d’autres cibles, afin de perturber l’approche des localités et de neutraliser la menace depuis les airs.
Cette nouvelle initiative est une leçon tirée du 7 octobre, alors qu’il a fallu beaucoup de temps à l’armée de l’air pour comprendre ce qui se passait dans les environs de Gaza, et que même après avoir compris, celle-ci a eu du mal à être efficace, compte-tenu de la confusion qui régnait et de la crainte de toucher des civils.