Les opposants à l’accord nucléaire sur l’Iran n’ont pas dit leur dernier mot. Le régime iranien vient de faire parvenir plusieurs milliards de dollars aux organisations terroristes présentes dans différents pays du Moyen-Orient, notamment au Yémen, en Syrie, en Irak, au Liban et dans la bande de Gaza, indique un rapport élaboré par le Centre de recherche du Congrès des Etats-Unis, à la demande du sénateur Mark Kirk, élu républicain de l’Illinois.
Selon ce rapport – dont des extraits ont été publiés samedi dernier par Washington Times – le budget militaire de l’Iran varie entre 14 et 30 milliards de dollars par an et une grande partie de ce budget sert à financer des groupes terroristes dans les pays du Moyen-Orient.
Le rapport révèle que les vrais chiffres du budget alloués à ces groupes terroristes seraient beaucoup plus élevés que les chiffres officiels et que le régime iranien cache traditionnellement le montant de ses dépenses militaires.
Certains experts de la région affirment que le budget militaire du régime iranien n’inclut pas les dépenses effectuées par ce régime pour soutenir des acteurs non-étatiques dans des pays étrangers, indique le rapport, en ajoutant que les dépenses militaires réelles de l’Iran pourraient largement dépasser la somme de 30 milliards de dollars par an.
Selon une autre étude, le budget réel de la Force Kods des pasdaran du régime iranien est beaucoup plus élevé que le budget officiel de cette entité terroriste, d’autant plus que cette milice possède ses propres activités économiques qui lui procurent des revenus, souligne le rapport.
Les chiffres de la terreur
Selon les estimations des chercheurs cités par le Washington Times, le régime iranien alloue entre 3,5 et 15 milliards de dollars par an au régime d’Assad en Syrie, entre 100 et 200 millions de dollars par an au Hezbollah libanais, entre 12 et 26 millions de dollars par an aux milices chiites en Syrie et en Irak, entre 10 et 20 millions de dollars par an aux rebelles Houthis au Yémen et plusieurs dizaines de millions de dollars par an au Hamas.
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