Après plusieurs jours de polémique, le tribunal administratif de Versailles a tranché : le Château de Versailles doit retirer « sans délai » de la vue du public les tags antisémites inscrits sur la sculpture « Dirty Corner » d’Anish Kapoor installée dans le parc.
Le juge des référés, saisi par l’association Avocats sans frontières et un conseiller municipal (DVD) de Versailles, Fabien Bouglé, a estimé que les inscriptions portaient atteinte à l’ordre public et « en particulier à la dignité de la personne humaine ».
Surnommée le « vagin de la reine », la sculpture monumentale, une trompe d’acier de 60 m de long à la connotation sexuelle évidente, a été vandalisée trois fois depuis juin, dont deux ces dernières semaines.
Elle a notamment été dégradée le 6 septembre par de grandes inscriptions à la peinture blanche de caractère antisémite.
Jeanmarcmorandini.com