L’horreur vécue par des rescapés de la Shoah peut avoir été transmise génétiquement à leurs enfants nés après la Tourmente. C’est ce que révèle une nouvelle étude réalisée aux Etats-Unis. Une équipe de chercheurs qui a travaillé à l’hôpital Mont Sinaï de New York a indiqué que certains événements particulièrement traumatisants pouvaient avoir une influence sur le profil génétique d’une personne et être transmis à la génération suivante. Ils ont pris pour exemple des survivants de l’enfer nazi dont les enfants pouvaient, davantage que d’autres, souffrir de tensions nerveuses. C’est ce qu’a indiqué le professeur Rachel Yehouda, qui a conduit les recherches, au journal britannique The Guardian. Il faut toutefois préciser que ces conclusions suscitent encore des controverses, tout le monde n’adhérant pas à ces conclusions.