Les accusations de harcèlement sexuel à l’encontre de l’une des icônes du monde artistique de gauche sont accompagnées d’un silence assourdissant de la part de ceux – ou plutôt celles – qui ont réagi au quart de tour lors des accusations à l’encontre de Yinon Magal ou Silvan Shalom. Ni Zehava Gal-On, ni Meirav Michaeli, ni Tamar Sandberg ni Michal Rozhin ne semblent avoir lu ou entendu les informations à ce sujet…
L’ancien député Yinon Magal avait il y a quelques jours évoqué le fait qu’une affaire sérieuse de harcèlement concernant une personnalité connue de gauche est sciemment tue par les médias. Mais après les plaintes de six femmes, il n’était plus possible pour les médias de faire le black-out sur cette affaire.
Les féministes de service n’ont pas réagi non plus aux propos indécents émis par l’artiste Arié Moskona, ami de Moshé Ivgi, qui raconte qu’ils étaient tous deux dernièrement à une représentation artistique, et qu’au passage d’une jolie femme, il a dit à Ivgi: « Celle-là vaudrait le coup d’être harcelée »…
Ainsi, même sur un sujet aussi grave que le harcèlement, les femmes politiques d’extrême gauche font passer l’idéologie avant la défense de la cause des femmes. Il est vrai que Moshé Ivgi est l’un des plus grands et virulents détracteurs de Binyamin Netanyahou et de son gouvernement…
Photo Michal Fattal / Flash 90