Encore un signe du retour de la “question palestinienne” au centre du jeu proche-oriental depuis les changements politiques survenus à Washington et à Jérusalem.
Lors d’une intervention télévisée à l’occasion de la “Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien”, qui a lieu le 29 novembre, le roi Mohammed VI du Maroc a annoncé que son pays va agir de manière effective pour une reprise du dialogue entre Israël et l’Autorité Palestinienne. Cette date du 29 novembre n’est pas fortuite. Elle correspond à la fameuse décision des Nations-Unies de 1947 sur un partage en deux Etats de ce qui restait de la Palestine mandataire. Décision catégoriquement rejetée par tous les pays arabes.
Dans un message adressé au président du “Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien”, M. Cheikh Niang, le monarque chérifien a notamment dit : “Le Maroc et ses efforts, se basant sur les excellentes relations qu’il entretient avec chacune des parties et avec des acteurs internationaux concernés, va oeuvrer pour créer les conditions propices à un retour à la table des négociations (…) Nous réitérons l’appel pour que soient lancés des efforts diplomatiques intensifs et efficaces, afin de relancer les négociations entre les deux parties dans la perspective de trouver une issue favorable à la question palestinienne dans le cadre de la solution à deux États”.
En clair, le roi du Maroc souhaite une solution qui impliquerait un retrait israélien du berceau du peuple juif tout en affirmant par ailleurs que le Sahara occidental “fait partie intégrante du royaume du Maroc” et que “cette question n’est pas à négocier.”
Rappelons que le roi Mohammed VI, parmi ses nombreux titres, est également paré de celui de “président du comité Al-Quds”, chargé de la “protection des lieux saints musulmans de Jérusalem”. Une responsabilité que revendiquent également la Jordanie, la Turquie, l’Arabie saoudite et l’Autorité Palestinienne…sur le lieu le plus important du peuple juif !
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Qu’il nous fiche la paix et qu’il reprenne ses accords securitaires. Les Palestiniens ne veulent pas de la solution a 2 etats ils veulent tout Israel comme le montrent les cartes affichees dans les classes sur lesquelles tout le territoire israelien est recouvert d’un drapeau jordanien et d’un keffie. Vivement qu’on change de gouvernement… Ils ne savent meme pas jusqu’ou ils peuvent aller
Non, Esther, aucun pays signataire des accords d’Abraham ne nous fichera la paix. Il n’y a que les Likoudnikim et leurs obligés pour croire que les palestiniens soient partis dans une autre galaxie….Quant au changement de gvt, l’heure n’est pas encore venus de procéder à une ridicule 5ème élection,..surtout en ce moment, elles feraient le délice de nos adversaires…..Par ailleurs, répondant à un de vos précédents commentaire…Mes vieilles ou mes nouvelles lunes ne peuvent éclipser les réalités….si douloureuses soient-elles pour les centristes , qui dans leur déni obsessionnel du réel ne comprennent encore pas comment Yamina n’a pas disparu du paysage électoral et que ses idées n’ont pas fini, le temps aidant, d’infuser les esprits. ! Les cadres …..du likoud ? lesquels…. ? un terme abusif et carrément impropre !!! Où sont-ils et que font-ils si tant est qu’ils existent, car les vrais sont déjà partis ? Idem, pour Itamar Ben Gvir, spécialiste des opérations médiatiques « coup de poing » mais qui se révèle être un piètre politique, un homme sans aucune envergure et dénué de la moindre perspective sérieuse. Tous ces moutons, tétanisés, par l’ombre d’un ex-PM qui fut un grand Chef d’état, auteur de belles réussites, mais qui à l’instar de tous ses homologues dans des situation similaires, risque de connaître les affres d’une fin de règne propres à ces politiciens qui à cause de leur égo démesuré, de leur unique préoccupation de durer et non plus de servir, se fourvoient lamentablement et finissent par laisser une image dépréciée et pas du tout en rapport avec les services rendus. Pire, pour se maintenir au pouvoir, ils finissent souvent par user de stratagèmes indignes et qui peuvent mener le pays vers les plus mauvais scénarios, voire le chaos !! Plus occupé à gérer leur longévité que le pays, aux idées et concepts bien érodés par le temps, incapables de changer leur vieux logiciel inadapté aux dures et nouvelles réalités, ayant fait le vide autour d’eux pour éviter toute concurrence, les fins de règnes sont le plus souvent dramatiques pour leur pays ou leur nation….Au fait….Israël….est-ce encore…. une nation ou un pays ? Ma question n’est pas si anodine qu’elle n’y paraît ! Les profondes mutations opérées ces dernières années, dans toutes les strates de la société israélienne et qui semblent si insupportables à un internaute sur ce forum, notamment sur les plans médicaux et hospitaliers, mais pas seulement,…. voire aussi la logistique militaire, me conduisent à formuler cette interrogation ! Conscient que c’est à l’international, que l’on acquiert une stature d’homme d’état dans le subconscient collectif, Bibi s’y est consacré pleinement et même abusivement, au point de négliger totalement ses compétences et devoirs domestiques, dans un pays où la mosaïque des origines est la plus élevée au monde, avec tous les risques explosifs inhérents à cette situation si singulière et que POUTINE en personne, se plaisait récemment à citer en exemple. En ce qui concerne mon jugement sur cette question, il est dépourvu de toute ambiguïté….en 1973 personne ne se serait aviser à dire que ce n’était pas une nation !!! Depuis les années 2000, est-ce encore le cas ? Ma réponse est clairement, NON ! Un état sûrement, mais en aucun cas une nation ! Les récents évènements, lors du énième conflit avec Gaza, ne peuvent qu’accréditer mon jugement ! Plus grave encore, faire sien le mensonge de NETANYAHU consistant à affirmer qu’il n’y a pas de problème palestinien est factuellement faux ; suicidaire et conduirait inéluctablement à un bi-état puisque le national à cause de la politique menée, contre toute logique par BIBI , n’existe plus ! De par le monde, un roman national se décline et se traduit en une langue….celle de la nation et pas en plusieurs. Hanouka samear.
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