Aujourd’hui (mardi) a été publié le rapport du contrôleur de l’Etat, Matan Engelman. Il pointe plusieurs dysfonctionnements dans différents domaines qui relèvent de la compétence de l’Etat.
En premier lieu, le rapport met en lumière des lacunes dans la sécurité de plusieurs villages dans le nord, dans la bordure de Gaza et en Judée-Samarie. D’après le contrôleur, les budgets prévus à cet effet n’ont pas été transférés à la Défense passive qui n’a donc pas procédé à l’installation ou la rénovation des barrières de sécurité autour d’un certain nombre de villages.
Par ailleurs, le rapport présente les lacunes dans le pouvoir de police en Judée-Samarie. Par manque de matériel en état d’usage et de main-d’oeuvre, cette région n’est pas suffisamment dotée de policiers. Par ailleurs, les contraventions ou les sanctions infligées aux délinquants routiers palestiniens ne sont que rarement mises en application. Le contrôleur de l’Etat estime le manque à gagner à 270 millions de shekels entre 2014 et 2021.
Sur le plan de la petite enfance, le contrôleur de l’Etat constate que la majorité des nourrices abandonnent leur poste au bout d’un an. En 2021, près de 1000 crèches privées fonctionnaient sans surveillance de l’Etat. Par ailleurs plus de la moitié des femmes qui travaillent dans des crèches sous surveillance ne sont pas diplômées.
Concernant les maternelles, le rapport pointe le manque de données que possède le ministère de l’Education, ce qui l’empêche de réaliser des études sur le développement des enfants et leurs besoins.
Dans les écoles primaires et secondaires, le nombre d’enfants par classe en Israël est largement supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE: 28.1 contre 23.3.
Beaucoup d’autres domaines sont passés au crible par le contrôleur de l’Etat, comme les logements sociaux, la cyber-sécurité, les accidents dans le bâtiment ou le système de santé.