Au mois de juin prochain, l’ONU publiera son rapport annuel sur les enfants en zone de conflit. Un rapport préliminaire a été remis à Israël pour observation et le contenu a confirmé le biais anti-israélien de l’institution internationale.
En effet, Israël y est, à nouveau montré du doigt, et les victimes israéliennes ignorées. Rappelons que 57 enfants israéliens ont été assassinés depuis le début de la guerre. Pourtant, on ne trouve pas de traces, par exemple, des noms de Kfir et Ariel Bibas ou encore des 12 enfants druzes tués par une roquette du Hezbollah à Majdal Shams.
Le rapport préliminaire remis à Israël gonfle les chiffres, comprend des informations non vérifiées et minimise la responsabilité des organisations terroristes dans les violences contre les enfants.
Par exemple, le rapport accuse Tsahal d’avoir utilisé 27 enfants palestiniens comme « boucliers humains » mais ne mentionne que vaguement l’utilisation systématique de civils comme boucliers humains par le Hamas. Le document accuse les forces israéliennes d’avoir « kidnappé une fillette palestinienne » et ne mentionne même pas les noms de Kfir et Ariel Bibas, enlevés et assassinés par le Hamas.
D’ailleurs, il n’est pas précisé que ces enfants ont été assassinés par leurs ravisseurs mais simplement qu’ils ont « trouvé la mort en captivité », dégageant ainsi la responsabilité directe du Hamas.
L’ONU rend Israël responsable des victimes civiles palestiniennes causées par des éclats de missiles iraniens interceptés sans même mentionner que l’attaque provenait de l’Iran. Israël est aussi responsable, selon ce rapport, des blessures causées aux enfants dans le nord, sans faire référence au Hezbollah.
L’ONU accuse Israël d’entraver l’aide humanitaire sans souligner le fait que le Hamas a attaqué et pillé les points de passage humanitaires, volant l’aide destinée aux civils.
Le rapport ne cite presque pas le Hamas, et mentionne à peine le Hezbollah et l’Iran.
L’ONU prétend que Tsahal a utilisé des écoles et des hôpitaux à des fins militaires dans 10 cas et ne cite qu’un seul cas où le Hamas aurait fait de même, alors que de nombreuses infrastructures civiles à Gaza ont été transformées en bases terroristes.
L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, a fermement dénoncé le document: »Nous ne coopérerons pas avec un rapport qui sert de tribune aux calomnies infondées contre Israël. Le secrétaire général choisit encore une fois d’ignorer grossièrement les attaques contre les enfants israéliens. Pour lui, nos vies valent moins et ne méritent même pas d’être mentionnées. Nous ne laisserons pas le terrorisme diplomatique triompher ».