L’information circulait depuis plusieurs jours, elle a été officiellement confirmée par la présidence de l’Etat d’Israël.
Cette rencontre devrait se tenir dans le cadre des efforts fournis par le président Herzog pour agir contre la crise climatique.
Lors de la conférence sur le climat à l’Université hébraïque, il a ainsi développé ce qu’il voit comme sa mission : »L’heure est grave. La crise climatique globale ne fait que s’aggraver et nous frappe de plein fouet. Et à mon grand regret, ce n’est que le début. (…) Pour ceux qui ne comprennent pas ce qu’est la crise climatique, je vais le dire clairement : il s’agit d’une catastrophe, non pas d’une catastrophe à venir. Elle est déjà là et représente une menace existentielle sur tous les plans ».
Il a insisté sur la nécessité d’une coopération internationale pour trouver des solutions à cette crise et pour ce faire, il a précisé qu’il avait l’intention d’agir au niveau régional pour faire bouger les lignes.
»Le mois prochain, je serai en visite chez nos voisins méditerranéen : en Grèce, à Chypre et en Turquie, pour y rencontrer leurs dirigeants. Parallèlement, je conserve des liens très étroits avec l’Egypte, la Jordanie, les Emirats et l’Autorité palestinienne. Je veux inciter tout le monde, y compris le gouvernement israélien, à apporter leur contribution à la lutte contre la crise climatique ».
Il a émis le souhait que ce combat commun soit le terreau pour l’avènement d’un nouveau Moyen-Orient.
Tous les gens sérieux savent que HERZOG a raison de rencontrer ERDOGAN. Toutes les études et simulations montrent de manière irréfutable que si rien n’est fait, le Moyen Orient sera terriblement impacté par le changement climatique et autrement plus menacé que par le danger de l’Iran. Pour faire face à ce défi existentiel, il est temps de régler le problème palestinien, car tous les pays de la région devront unir leurs efforts et ne pas laisser la mer morte disparaître sans rien faire. Idem pour les zones désertiques, la tâche est immense ! Les petites bassesses politiques ne sont pas le terrain de jeu de HERZOG, et il a bien raison. L’important est ailleurs ! Quelle différence avec RIVLIN !