Cinq ans après les faits, le policier responsable de la mort de Solomon Teka, 18 ans, a été acquitté.
Rappel des faits: le 30 juin 2019, un officier de police se promène en soirée avec son épouse et ses deux jeunes enfants, dans un jardin public de Kiryat Haïm. A un moment donné, ils aperçoivent un mineur apparemment en train d’être racketté. Le policier s’approche, s’identifie comme policier et le jeune confirme qu’on lui a extorqué de l’argent. Le policier se dirige alors vers les autres mineurs qui l’avaient agressé en s’identifiant comme policier. A ce moment, Solomon Teka arrive et met en doute sa fonction de policier. Lui et les mineurs commencent à insulter le policier. Ce dernier préfère partir et appeler le standard de la police pour demander de l’aide. Dans un premier temps, se méfiant de la réaction des jeunes, il choisit de ne pas rejoindre son épouse et ses enfants et se place dans un hall d’immeuble. Les jeunes dont Solomon Teka le suivent et commencent à lui jeter des pierres dont certaines le blessent.
Se sentant menacé et craignant pour sa famille, le policier a sorti son arme et tiré vers le sol, en espérant ainsi les éloigner. La balle a ricoché et a touché mortellement Solomon Teka.
Transporté à l’hôpital pour se faire soigner, le policier a immédiatement été arrêté par la police des polices qui a ouvert une enquête.
D’importantes manifestations de la communauté éthiopienne avaient suivi la mort de Solomon Teka, accusant le policier d’avoir tiré sans raison, uniquement parce que Teka était d’origine éthiopienne.
La police des polices a conclu à un homicide par négligence.
Le procès de l’officier de police s’est terminé aujourd’hui (mardi) et ce dernier a été acquitté. Le juge a considéré que les témoignages des amis de Teka étaient mensongers et ne correspondaient pas aux preuves alors que la version du policier était corroborée par celles-ci. En outre, de l’ADN retrouvé sur les pierres lancées sur le policier a confirmé que Solomon Teka avait bien attaqué ce dernier. Des traces d’alcool et de hashish ont été trouvées dans le sang de Teka.
La Cour a conclu que le policier a tiré parce qu’il était menacé et n’a pas violé les consignes d’ouverture du feu.
Le père de Solomon Teka a quitté la salle d’audience en colère, au milieu de l’énoncé du verdict. Sa soeur a déclaré: »Désormais, les policiers ont un permis de tuer des enfants ».
Sa mère s’est aussi indignée du verdict: « Nous souffrons, nous vivons dans la douleur, non seulement nous mais aussi nos enfants. Pendant un mois entier, les enfants n’ont pas dormi. Nous savions qu’il ne serait pas condamné. Nous le savions. Nous avons quitté le tribunal parce que nous ne pouvions pas supporter les paroles du juge, nous ne pouvions pas continuer à entendre les choses qu’il disait ».
La famille de Solomon Teka a annoncé avoir l’intention de faire appel.
Je me souviens très bien de cette affaire. Et j’ai le souvenir que ce cher ‘ange » n’en était pas un. !!!
Je n’aurais pas aimé le croiser seul le soir… l’article de lph.info est réducteur et donne trop de crédit à la douleur des parents. Avoir un enfant « difficile » un petit Caïd avec des mauvaises fréquentations ne donne pas tous les droits. C’est pour cela qu’il y a des policiers, des magistrats et des tribunaux…
Patrick.,C
Vous connaître la Takihaa ???
Ça s’apprend très vite même sans être un arabe , quand on vit pas loin
CQFD…
J’espère que ça servira d’exemple. Policiers, soldats, songez avant tout à vos vie et celle des vôtres et la notre, le public devant lequel vous etes un rempart face à la racaille. Et surtout n’oubliez pas, lenfant, la femme sont tout aussi lethaux que l’homme adulte. Mazal tov pour l’acquittement.