Après une journée entière hier (mercredi) passée dans des consultations avec le Premier ministre, le ministre des Affaires stratégiques Dermer mais aussi les rabbins, les familles d’otages et d’autres, Betsalel Smotrich a réuni ce matin son parti – Hatsionout Hadatit – pour adopter une attitude face à la signature imminente de l’accord de libération des otages.
Déjà hier soir, le ministre des Finances expliquait qu’il s’agissait, selon lui, d’un »mauvais accord ». A l’issue de la réunion de ce matin, le parti Hatsionout Hadatit a confirmé qu’il s’opposait »catégoriquement à l’accord ».
»A côté du désir de voir revenir nos otages, le parti Hatsionout Hadatit s’oppose catégoriquement à l’accord », a déclaré le parti. »Le parti se tient derrière l’exigence du chef du parti le ministre Betsalel Smotrich au Premier ministre de garantir une reprise de la guerre pour éradiquer le Hamas et ramener tous les otages, tout en changeant de manière de procéder pour parvenir à la victoire ».
Le parti demande que la reprise de la guerre s’effectue dès la fin de la première étape de l’accord, soit au bout de 42 jours précisément de trêve. »C’est la condition de notre maintien au sein du gouvernement et de la coalition », précise le parti de Smotrich, qui menace donc de renverser le gouvernement dans le cas contraire.
Une partie des familles d’otages et des familles de soldats tombés au combat pendant cette guerre s’opposent également à cet accord qui entrainera la libération de centaines de terroristes et laissera derrière la majorité des otages. Hier soir, elles ont manifesté à Jérusalem et certains ont même passé la nuit devant le bureau du Premier ministre pour lui demander de stopper l’accord.
Cet après-midi, ces manifestants ont placé des cercueils au même endroit pour symboliser les morts qu’Israël comptera, selon eux, si l’accord est signé et autant de terroristes remis en liberté.