Les météorologues israéliens se disent très inquiets face à un phénomène qui tend à devenir chronique: la Galilée et le Golan souffrent depuis quelques années d’un manque significatif de précipitations, contrairement au centre, au littoral et au sud du pays qui sont de plus en plus bénis par les pluies. Pour les scientifiques et les spécialistes de l’hydrologie, si cette tendance climatique se prolonge dans le temps, il se pourrait que la verdure légendaire du nord d’Israël se transforme un jour en paysage désertique!
La Galilée et le Golan ont subi cette année leur troisième année consécutive de sécheresse et les statistiques relevées depuis 1970 indiquent une tendance régulière à une baisse des précipitations dans le nord du pays, où les célébres sources et torrents perdent d’intensité. Les agriculteurs de Galilée et du Golan se sont réunis la semaine dernière afin d’évoquer tous les problèmes qui risquent de se poser à l’avenir.
Sur le tableau ci-dessous, on voit de manière très nette les deux tendances inversées: à droite les zones du nord qui recoivent des quantités de pluies inférieures à la moyenne, et à gauche, les régions du sud ou du littoral qui recoivent des quantités supérieures à la moyenne:
Photo Nati Shohat / Flash 90