
Le ministre des Renseignements Elie Cohen a lancé un avertissement au Hezbollah mais aussi au gouvernement libanais : « J’avertis tous les responsables au-delà de notre frontière nord au cas où ils auraient l’intention de violer le calme ». L’organisation terroriste chiite a en effet annoncé vouloir venger l’un de ses membres éliminé lors du dernier raid aérien « non-identifié » dans le sud de Damas.
Au sein du Hezbollah on hésite entre une réaction depuis le Liban ou en-dehors des frontières. Walid Sukhriah, député libanais du Hezbollah estime que la situation politique et économique qui règne actuellement au Liban n’est pas favorable à une réaction depuis le Liban, qui risquerait de renforcer l’opposition croissante de la population envers le Hezbollah. « Nous ne ferons pas ce plaisir à nos ennemis », a dit le député.
La Division Galil de Tsahal a élevé le niveau d’alerte le long de la frontière nord en prévision d’une attaque du Hezbollah.
Photo Abed Rahim Khatib / Flash 90