Le ministre de l’Intérieur, Moshé Arbel, a annoncé au ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Maris Sangiampongsa, actuellement en Israël, qu’il avait décidé d’octroyer le statut de résident aux cinq ex otages du Hamas libérés jeudi dernier.
Par ailleurs, les deux hommes se sont entretenus sur l’élargissement des accords de coopération entre les deux pays dans d’autres domaines d’activité.
Le ministre thaïlandais a également été reçu par le Président israélien, Itshak Herzog.
Le Président Herzog a salué le retour des cinq otages et a souligné sa profonde inquiétude et celle du peuple israélien quant au sort de tous les otages restants, ainsi que l’impératif suprême d’obtenir la libération de tous les otages de Gaza.

Le Président Herzog a déclaré : »Ce sont nos frères. Partout où nous sommes allés, dans tous les villages que nous avons visités et qui ont été attaqués le 7 octobre, il y avait des photos et des pancartes des travailleurs thaïlandais aux côtés des Israéliens détenus en captivité par le Hamas à Gaza ».
Le Président a souligné : »Notre objectif principal est d’aller au bout de l’accord, dans toutes ses phases. Cela signifie que la deuxième phase doit être mise en œuvre, et nous y travaillons. Nous considérons cela comme une priorité absolue ».
Le ministre des Affaires étrangères Sangiampongsa a remercié le Président et a déclaré : »Je souhaite, au nom de mon gouvernement, dire à quel point nous apprécions la collaboration et l’aide que le gouvernement israélien a apporté au gouvernement thaïlandais. J’ai rencontré les otages de retour. Physiquement, ils vont bien, mais nous ne pouvons pas encore connaître les dommages causés par leur captivité pendant plus d’un an. Ils ont été détenus dans des tunnels et nous nous inquiétons pour leur bien-être mental et physique ».
Le ministre des Affaires étrangères a noté : »Cette coopération étroite est une occasion de promouvoir un lien plus fort entre nos peuples, de diffuser un message d’amour entre nos nations et d’accroître considérablement la coopération entre nous, de gouvernement à gouvernement, de peuple à peuple ».