Mauvaise passe financière pour le journal économique Globes, adoré (c’est sérieux!) par la rédaction d’IsraelValley. Plus de 60 personnes sont licenciées.
Globes (en hébreu : גלובס) est un journal financier israélien publié en langue hébraïque et en anglais quotidiennement. Il traite des questions économiques israéliennes et internationales, c’est le plus ancien et le plus influant des journaux financiers en Israël, il est aussi le plus diffusé.
La couleur de son papier est rose, inspiré par le Financial Times britannique. Le quotidien a été fondé par Haim Bar-On, l’éditeur du journal, sur la base d’un petit journal financier basé à Haïfa en partenariat avec l’homme d’affaire Eliezer Fishman.
Dans les premières années du Globes, il a eu le Telegraph comme concurrent car celui-ci avait un prix inférieur d’abonnement et était également publié le Chabbat. Le Telegraph a fermé ces bureaux en Israël après quelques années. Le rédacteur en chef du Globes est Aggée Golan (Golan a été précédé par Matti Golan et Adam Baruch). Parmi ces contributeurs réguliers sont Yoav Karni, Eli Tsipori, Matti Golan, Stella Korin-Lieber, Joshua Simon et Dror Foer.
UN AUTRE JOURNAL EN ISRAEL QUI SE PORTE …BIEN!
Le Jerusalem Post est un journal israélien de référence en langue anglaise fondé en 1932 pendant le mandat britannique et également disponible sur internet. Il existe aussi une édition hebdomadaire internationale en français.
Le journal revendique une ligne indépendante des courants politiques et ouvre ses colonnes à des intervenants de tous bords.
Fondé plus d’une décennie avant la création de l’État d’Israël le 1er décembre 1932 sous le titre de Palestine Post par Gershon Agron, le journal soutient la bataille pour un foyer national juif en Palestine mandataire et s’oppose ouvertement à la politique britannique sur la restriction de l’immigration juive. Le journal est rebaptisé Jerusalem Post en 1950 après la déclaration d’indépendance.
Il se positionne pendant des décennies au centre-gauche et soutient le parti travailliste jusqu’en 1989 après son rachat par Hollinger Inc., sous le contrôle du magnat conservateur canadien Conrad Black. Le journal change alors de ligne éditoriale et soutient le Likoud. Un grand nombre de journalistes démissionnent et fondent le Jerusalem Report édité et publié par le Jerusalem Post.
Dans les années 2010, la ligne politique du Jerusalem Post est perçu en Israël comme étant centriste, avec des articles de droite et de gauche.
Ses positions sur l’économie sont proches du néo-libéralisme. Il prône entre autres, pour réformer le système israélien, le strict contrôle des dépenses publiques, la limitation des aides sociales, une diminution des impôts et la mise en place de lois contre la création d’entreprises monopolistiques.
Le Jerusalem Post est un concurrent du journal de gauche Haaretz qui publie lui aussi une édition en langue anglaise depuis les années 1990. Comme les autres journaux israéliens, le Jerusalem Post paraît tous les jours à l’exception du samedi (jour du Chabbat) et des jours de fêtes juives. Le rédacteur en chef actuel est David Horovitz. Le 16 novembre 2004, Hollinger revend le journal à un éditeur de journaux israéliens de Tel Aviv, Mirkaei Tikshoret Limited. Le groupe de média CanWest Global Communications a annoncé un accord pour entrer à 50 % dans le capital du journal, mais l’affaire est tombée.
Eyal Rubinstein israelvalley.com