Le mois dernier, la liste des icônes du “martyrologue” arabe palestinien s’est rallongée avec le nom de Lila Al-Gandur, ce petit bébé mort près de la clôture de sécurité et présenté comme ayant succombé à une inhalation de gaz lacrymogène lancé par Tsahal. Passons le fait de la présence de femmes et d’enfants dans cette zone d’affrontements. Immédiatement, la machine de propagande du Hamas s’était remise en marche et la photo de l’enfant-martyr apparaissait dans les manifestations anti-israéliennes et la communauté internationale s’émeuvait devant la mort tragique de ce nourrisson innocent. Israël était sommé de “faire toute la lumière” sur ce drame et les soldats israéliens étaient une nouvelle fois désignés comme de vils assassins d’enfants.
Tsahal avait effectué une enquête qui avait déjà mis en doute la version du Hamas sur circonstances de la mort de Lila. A tel point que pour la première fois, l’organisation terroriste était obligée de reconnaître quelques jours plus tard que le bébé n’était pas mort à cause de Tsahal. Mais comme toujours, le mal était fait et tout ce qui peut être corrigé ensuite ne changera pas le version voulue par le Hamas.
Un nouvel élément est intervenu il y a quelques jours, qui confirme l’ampleur du machiavélisme de l’organisation terroriste. Le cousin de la petite Lila Al-Gandur, membre des brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, a été arrêté par les soldats alors qu’il tentait de traverser la clôture de sécurité avec un groupe de terroristes. Lors de son interrogatoire, il a révélé que le chef du Hamas à Gaza, Yahia Sinwar avait offert 8.000 shekels à la famille du bébé pour dire qu’il était mort à cause de Tsahal et taire la cause réelle de son décès: une maladie hématologique génétique. La famille avait déjà vécu une tragédie similaire une année auparavant avec la perte d’un autre bébé, Salif, dans les mêmes circonstances.
Mises en scène, Pallywood, calomnies, utilisation cynique de sa propre population, le Hamas ne recule devant rien pour mettre Israël et Tsahal au ban d’une communauté internationale déjà très réceptive à tout ce qui peut noircir l’Etat juif.
Vidéo:
Photo Abed Rahim Khatib / Flash 90