Malgré la vidéo montrant un manifestant contre le gouvernement qui semble harceler sexuellement une garde-frontière lors d’une manifestation, le juge n’a pas autorisé son interpellation par la police.
Le juge a expliqué qu’il avait visionné les documents portés à sa connaissance et que bien que le manifestant se trouve derrière la policière au moment où elle est baissée pour évacuer des manifestants, il ne peut être établi avec certitude qu’il y a eu contact physique.
Le juge a donc refusé l’interpellation du suspect sur la seule base de ces enregistrements vidéos et a demandé que le témoignage de la combattante soit recueillie avant de décider d’une telle mesure.
Les services de police se sont pliés à cette demande et sont revenus vers le juge hier soir (jeudi) aux alentours de 22h en demandant l’autorisation d’interpeller le suspect. Le juge a, une fois de plus refusé, estimant qu’il n’y avait »aucune urgence » qui justifiait de tenir une audience sur ce sujet en pleine nuit et a demandé à la police de reformuler sa demande le lendemain matin.
Rappelons que sur les images de la vidéo, une garde-frontière tente d’évacuer par la force des manifestants contre le gouvernement qui refusaient d’écouter les instructions de la police. Le suspect s’est alors placé derrière elle, en mimant un acte obscène afin de la perturber dans son travail. L’intervention d’une autre garde-frontière qui se trouvait à proximité a été nécessaire pour stopper l’individu dans son action et l’éloigner de la policière.