La toile maléfique tissée par l’Iran autour d’Israël s’étoffe encore davantage. Peu à peu et sous la supervision de l’Iran, le Hamas a commencé à s’installer au Liban. Au diapason avec les organisations terroristes chiites dès qu’il s’agit de combattre Israël, le Hamas sunnite est de plus en plus présent dans le pays du Cèdre.
Salah al-Arouri, responsables des “activités” du Hamas à l’étranger a déjà recruté quelques centaines de volontaires “palestiniens” vivant au Liban, qui subissent des entraînements et fabriquent de l’armement. L’objectif de Salah al-Arouri – qui partage son temps entre Gaza, la Turquie et le Qatar – et des Iraniens est d’ouvrir un second front contre Israël en cas de nouvelles confrontation dans le sud du pays. Un “avant-goût” avait déjà été donné lors de l’Opération “Gardiens des Murailles”, au mois de mai dernier, avec des roquettes tirées par un commando du Hamas depuis le Sud-Liban sur la Galilée.
Les terroristes qui font partie de cette force agissent pour le moment sous couvert de vie civile normale et se concentrent dans la ville de Tyr où se trouvent leur centre de commandement. Ils dépendent directement de Salah al-Arouri, sont entraînés par des instructeurs iraniens et conseillés par eux pour la fabrication des roquettes et missiles mais le Hezbollah conserve un droit de veto sur les opérations. Le Hamas libanais escompte posséder dans le futur des drones et des drones multirotors capables de porter des charges explosives.
L’une des scénarios envisagé par Tsahal est celui de tirs du Hamas-Liban en direction d’Israël lors d’une nouvelle confrontation avec le Hamas de Gaza, suivis d’une riposte israélienne qui constituerait un prétexte pour le Hezbollah d’entrer dans la danse au nom de la “défense du territoire libanais”.
Photo Wissam Nassar / Flash 90