Dans un développement majeur rapporté par Sky News Arabia, l’Égypte aurait exercé une pression significative sur le Hamas lors de récentes négociations au Caire, conduisant l’organisation à accepter, sous conditions, le transfert du contrôle de Gaza à l’Autorité palestinienne.
Selon des sources diplomatiques, le Hamas consentirait à ce transfert moyennant l’intégration de ses cadres dans le nouveau gouvernement ou leur départ à la retraite avec maintien des salaires. Cette position a été précisée par Abdel Latif al-Kanoa, porte-parole du Hamas, au journal Asharq al-Awsat, soulignant que « la gestion de Gaza est uneaffaireexclusivement palestinienne » et que le Hamas « n’est pas intéressé par la gestion directe » du territoire.
Parallèlement, une source égyptienne a confirmé au quotidien saoudien que cette décision du Hamas serait motivée par les exigences internationales, notamment d’Israël, des États-Unis et de l’Europe, de ne plus traiter avec l’organisation à l’avenir.
Selon un haut responsable égyptien impliqué dans les négociations, le le Hamas devrait maintenir une influence prépondérante à Gaza « jusqu’à la fin des trois phases du cessez-le-feu et la libération de tous les otages israéliens ».