Après l’annulation de la marche des drapeaux à Jérusalem, le Hamas a publié un communiqué de victoire : « Israël a craqué une nouvelle fois et nous avons consolidé notre dissuasion en montrant que Jérusalem est notre ligne rouge ».
Cette déclaration donne raison à ceux qui en Israël ont dénoncé la décision du commandant de la police qui donne le sentiment d’une perte de souveraineté et d’une soumissions aux menaces musulmanes.
Plus tôt dans l’après-midi, parmi les nombreuses réactions, celle du président du conseil régional du Goush Etzion, Shlomo Neeman, qui résumait bien la situation : « Nous avons compris que si nous voulons organiser des événements avec des drapeaux d’Israël, il ne faudra plus coordonner cela avec la police israélienne mais avec Gaza ou Washington qui deviennent à vue d’oeil l’adresse pour les citoyens israéliens qui veulent exprimer leur joie dans les rues de la capitale. Et ceci, quelques jours à peine après la Gay Pride à Jérusalem ou la marche avec les drapeaux de l’OLP à Tel-Aviv qui se sont déroulées sans la moindre entrave même si elles ont énervé passablement de citoyens. Il s’agit d’une décision particulièrement dure qui signifie que l’on ne veut pas se mesurer à la violence arabe mais s’y soumettre. Et c’est encore mille fois plus grave s’agissant de Jérusalem, notre capitale ».
Photo Jamal Awad / Flash 90