Le ministre des Infrastructures nationales, de l’Energie et de l’Eau Youval Steinitz a annoncé une bien triste et révoltante nouvelle: Israël va renoncer aux deux enclaves de Naharaïm (“l’île de la paix”) et Tsofar situés près de la frontière israélo-jordanienne.
Ces deux territoires avaient été donnés à la Jordanie lors des accords de paix signés en 1994 mais avaient été déclarés sous un statut particulier pour une période de 25 ans renouvelables: souveraineté jordanienne mais maintien de la présence israélienne. Ce “bail” s’achève le 26 octobre prochain, et il y a huit mois, le roi Abdallah II de Jordanie avait annoncé que la Jordanie exigeait de récupérer intégralement ces deux territoires avec tout ce que cela signifie. Entre temps de nombreuses infrastructures israéliennes y ont été créées et des entreprises agricoles florissantes y ont vu le jour, sans parler du kibboutz Ashdot Yaakov qui y est installé depuis 80 ans, donc avant la création de l’Etat d’Israël.
Depuis l’annonce faite par le roi de Jordanie, le gouvernement israélien a mené des négociations en coulisses pour tenter de renouveler le bail mais la Jordanie ne veut rien entendre. Pour Youval Steinitz, il faudra “trouver une solution de rechange pour les agriculteurs de ces territoires”.
Idan Grinbaum, président du conseil régional Emek HaYarden a dénoncé les propos du ministre, les qualifiant de “défaitistes et irresponsables”. Il a appelé le gouvernement à reprendre les négociations avec le royaume hachémite durant les deux mois qui restent jusqu’à la fin du bail.
Comble de l’histoire, les terres de Naharaïm avaient été achetées il y a un siècle par un juif, Pinhas Rottenberg, qui avait été mandaté par les autorités britanniques pour y installer des infrastructures d’eau et d’électricité. En 1922, lorsque la Grande-Bretagne, de manière scélérate, détacha la rive orientale de la Palestine et du Foyer national juif pour y créer l’Etat artificiel de “Transjordanie”, future Jordanie, le territoire de Naharaïm resta “zone contestée”. Après les accords d’armistice de 1949, Israël resta souverain sur Naharaïm avant de le céder à la Jordanie en 1994 comme “geste de bonne volonté” envers le roi Hussein dans le cadre de l’accord de paix.
Cette décision israélienne, au-delà des tragédies humaines qu’elle va susciter, est d’autant plus incompréhensible du fait qu’Israël dispose de nombreux leviers de pressions économiques, énergétiques, sécuritaires et diplomatiques sur la Jordanie.
Vidéo:
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Photo Flash 90
Et il y en a qui veulent voter pour Eux!
Tous simplement des masochistes!.
ce n’est pas à Erdogan qu’il fallait mettre la banane là où je pense selon la photo exposée en Allemagne , mais bel et bien à notre Gouvernement et aux grands Decisionnaires
une honte de se faire ” SPOLIER ” sans Vaseline….
il faut vite mettre des gens capables de dire NON , dans le Gouvernement , autrement on sera obligés de retraverser la Frontière, la valise a la main……
A VOULOIR D ÊTRE TOUJOURS BON IL Y A DES CAS OU LA PREMIÈRE CONSOMME ÉCHANGÉE LEUR CONVIENDRAIT MIEUX
Israël a céder ces territoires en 1994 avec un bail de 25 ans dont acte. Réclamer ces terres cela équivaut a ce qu’un locataire au bout de 25 ans se déclare propriétaire.
JE NE CROIS PAS QUE NATHANYAU EST UN IMBÉCILE IL Y A AU MOINS UNE RAISON POUR LES ACTIONS DE BENJAMIN NATHANYAHU SI ISRAËL S’ENGAGE DES UNE CONFRONTATION AVEC L’IRAN ISRAËL POURRAIT UTILISER LA JORDANIE COMME BASE PEUT ETRE ET NÉGOCIER UN TRAITE DE NON INTERFÉRENCE AVEC POUTINE!
Israël, restera toujours Israël ; c’est la promesse de Dieu. Le gouvernement d’Israël doit se tenir à cette promesse.
Israël est un vrai salami, à chaque pourparler avec les bic, le gouvernement leur cède une tranche. À mon avis, voter Netanyahou ou Gantz c’est blanc bonnet bonnet blanc. Netanyahou sait ce qu’il fait ? Sur le plan sécuritaire intérieur il ne se passe pas une semaine sans qu’une ou un adolescent ne soit assassiné. Quant à la Jordanie, c’est à dire 75% de la Judée, Tsahal est le SEUL garant du maintient du « roi » mis en place par ces cochons de britanniques.
Sans Tsahal, la Jordanie ou plutôt la Judée offerte par les anglais, serait au même titre que le Liban, occupée par Assad et les mollahs perses.
Je trouve cet article malhonnête, car rien n’est encore décidé concernant cette terre près de la frontière. On nous donne les exigences de l’ennemi, mais le Gouvernement d’Israël n’a rien cédé, il se battra pour ses habitants jusqu’au bout. Il peut très bien dire le 26 octobre non, comme l’a fait Poutine avec la Crimée. Et considérer ce territoire comme territoire d’Israël. Nous ne savons rien ce qui va se passer le 26 octobre et tout dépende des résultats des élections. Ceux qui ne veulent pas que ce territoire tombe dans les mains de l’ennemi doit voter Likoud, ne pas voter Likoud voudra dire demain l’amputation d’Israël, pas seulement de ce petit bous de territoire, mais de toute la Judée, Samarie et Jérusalem. Si c’est ce que vous voulez, ne votez pas pour le Likoud, mais ne venais pas vous plaindre ensuite, c’est vous qui l’avais voulu.
Cette décision néfaste est une insulte à la mémoire du bâtisseur
sioniste Pinhas Rutenberg (et non Rottenberg!!), un des fondateurs de la
Legion juive lors de la Premiere guerre mondiale, et ensuite de la
Haganah. Ingénieur hors pair, il construisit sur ce territoire de
Nahraim une centrale hydro-électrique qui fournit jusqu’en 1948
pratiquement toute l’elecriticté du pays ce qui lui valut l’honneur
d’être nommé “le premier citoyen palestinien” sous les Britanniques!
Occupée par les Jordaniens en 1948, la centrale sous ces derniers tomba
en ruines que l’on peut encore apercevoir du Qibbutz Gesher, qui lui a
consacré un musée. C’est sans doute ce qui arrivera à ce territoire de
nouveau s’il est rendu au royaume des Bédouins. Rutenberg fonda aussi la
compagnie Palestine Airways, ancetre d’El-Al.