Il n’y a pas que sur la question de la propriété juive de la Judée-Samarie que le concept du « droit international » est employé jusqu’à l’absurde.
Dans un rapport hallucinant, la Rapporteuse de l’ONU sur les exécutions extra-judiciaires, sommaires ou arbitraires décrète que l’élimination au mois de janvier du général iranien Qassem Suleimani par les Américains a été un « acte illégal et arbitraire »!! Agnès Callamard estime que les Américains « n’ont pas apporté de preuves suffisantes quant au danger imminent qu’aurait représenté pour eux le commandant de la Force Quds » et que dès lors, l’élimination de ce terroriste international par une attaque de drone a constitué un « viol de la Charte des Nations Unies »!
Parmi les lignes d’anthologie de son rapport, Agnès Callamard écrit aussi : « A la lumière des preuves fournies jusqu’à présent par les Etats-Unis, le ciblage du général Soleimani, et la mort de ceux qui l’accompagnaient, constituent un assassinat arbitraire dont les Etats-Unis sont responsables en vertu du droit international humanitaire »! Un droit humanitaire qu’appliquait par contre avec méticulosité le général Suleimani, responsable des toute la stratégie terroriste iranienne à l’étranger.
Et qu’auraient dû faire les Etats-Unis, selon la « vilaine rapporteuse? « Aucune preuve n’a été apportée pour montrer que les Etats-Unis n’ont pas eu le temps de demander l’aide de la communauté internationale, y compris du Conseil de sécurité des Nations unies, pour faire face à des menaces imminentes présumées ».
En clair, les Américains auraient du d’abord demander l’aide de l’Onu et de la communauté internationale qui auraient probablement envoyé une lettre de convocation à Qassem Suliemani pour venir s’expliquer sur ses intentions pacifiques.
Agnès Callamard a probablement du mal à comprendre ce qu’est la pieuvre terroriste.
Le « droit international » invoqué pour dénoncer le combat contre le terrorisme n’est pas nouveau. En juillet 1976, il y a 44 ans presque jour pour jour, Israël était accusé par des nombreux pays d’avoir « violé le droit international » pour avoir envoyé ses soldats en Ouganda pour sauver les otages à Entebbé. Le gauchiste français Alain Krivine avait même qualifié Israël « d’as la piraterie internationale »…
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