La violence dans le secteur arabe ne connait pas de répit. Depuis le début de l’année 154 personnes ont connu une mort violente et les élus et les cadres des services publics sont aussi menacés.
Hier soir (lundi), trois personnes ont été victimes de coups de feu dans la ville de Tira, à proximité d’un commissariat. Le directeur général de la municipalité, Abed Rahman Kashua, a succombé à ses blessures. Un membre du conseil municipal a été blessé ainsi qu’un Sheikh.
Rahman Kashua est membre du mouvement islamique ainsi que le membre du conseil municipal blessé.
Le maire de Tira, Mamoun Abd al-Hay, a déclaré ce matin: »L’Etat d’Israël nous a abandonnés, ne se soucie pas de notre sécurité. Les gouvernements font mine de s’intéresser à nous et de vouloir stopper les meurtres. Je pense que le moment est venu de nous demander comment nous pouvons nous défendre et défendre nos enfants. Il est clair, lorsque l’on voit l’attitude du gouvernement que nous ne faisons pas partie de leur ordre du jour ».
Les services du Shabak sont impliqués dans l’enquête. Le ministre de l’Intérieur, Moshé Arbel (Shass), s’est entretenu avec le chef du Shabak à ce sujet. Il a souligné que le meurtre d’un directeur général d’une municipalité était une atteinte à un symbole de l’autorité de l’Etat.
Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, a réagi cet après-midi: »Le meurtre du directeur général de la mairie est un franchissement d’une ligne rouge. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser la pègre de prendre le contrôle sur les municipalités. Nous agirons par tous les moyens, en impliquant le Shabak et la police, pour vaincre la pègre. Chaque citoyen israélien doit vivre en sécurité ».
Le chef du parti Ra’am, Mansour Abbas, a témoigné ce matin sur les ondes israéliennes qu’il ne se sentait pas en sécurité. Les élus arabes sont menacés et, dit-il, l’Etat ne fait rien pour régler ce problème.
Ce doigt accusateur fait écho à la tempête médiatique qu’a suscité la décision du ministre des Finances, Smotrich, de geler les bugdets de l’Etat octroyés aux collectivités locales arabes. Le ministre a martelé que cet argent serait distribué lorsque des mécanismes de surveillance seront mis en place afin d’être certain que les budgets arrivent bien aux administrés et non aux organisations de la pègre arabe.
Des enquêtes montrent, en effet, que des sommes importantes disparaissent et ne sont pas utilisées aux fins pour lesquelles elles sont destinées. Ainsi, la journaliste Ayala Hasson a dévoilé un rapport montrant que malgré les sommes attribuées pour les activités extra-scolaires, on constate que ces dernières n’existent pas ou qu’aucun enfant n’y est inscrit. A quoi sert donc l’argent qui a été donné par l’Etat pour ces activités? Les soupçons se portent sur les organisations criminelles qui bénéficieraient de ces fonds, notamment par le biais d’intimidation sur les élus.
Le ministre Smotrich a essuyé de nombreuses critiques pour avoir gelé cet argent, de la part des mêmes qui aujourd’hui accusent l’Etat de ne rien faire pour lutter contre la criminalité dans le secteur arabe.
Le ministre a posté ce matin sur X (anciennement Twitter): »Je partage la douleur de la famille du directeur général de la mairie de Tira et des habitants de la ville. Nous sommes tous engagés dans la lutte contre les organisations criminelles et leur main mise sur les budgets de l’Etat alloués aux collectivités locales. J’appelle les dirigeants des collectivités du secteur arabe à coopérer dans cette lutte pour une meilleure surveillance des fonds attribués. C’est la seule façon de gagner face à ce fléau national ».
Leurs enfants viennent tuer nos femmes et nos enfants, et dès qu’un d’entre-nous traverse par erreur leurs villages, il risque d’être massacré, comme ça s’est déjà produit. Et ils viennent demander notre aide pour les soutenir dans leur guerre civil-mafieuse. Hé quoi ? Ils voudraient aussi qu’on les aident à mieux nous exterminer…? Non, bien sûr… Enfin euh…
Leurs enfants sont des israéliens à part entière il y a longtemps que nous aurions du agir et être plus impliquer dans les villages du secteur arabe ,Il est inadmissible de laisser ces villages aux mains de la pègre et des trafics et rackets en tout genre ,nous israéliens ne sommes pas présents ,qui rentre à Oum el fahem?ou à tira? Tout juste la hevrat hechmal .nous sommes responsable de cette situation qui va nous éclater au nez une nouvelle fois et pour le coup je suis d accord avec smotrichou ben gvir pas d argent sans vérification ainsi on rentre ds les villages et on forme des partenaires pour évincer la pègre.