Élie Wiesel est parti, lui qui savait tellement parler du silence, lui qui avait su nous le faire vivre et même nous le faire entendre. La peine est immense, la panique aussi, celle du manque, du vide momentané, de la perte de ce monument de sagesse humaine qui disparaît, d’un des derniers témoins vivants du passé qui s’en va…
Et qu’aurait-il dit, lui, aujourd’hui face à la sauvagerie meurtrière qui frappe de nouveau Israël ? Face au départ de ces âmes si pures qui ont été arrachées trop tôt, de leurs familles, de notre peuple. Hallel Yaffa, H’ Yikom Dama, 13 ans à peine, sauvagement assassinée dans son lit en plein sommeil, en plein rêve, par un monstre de quelques années de plus qu’elle. Hélas, ces bêtes cruelles se promènent encore en toute liberté en Israël et sont incitées par leurs parents, leurs enseignants, leurs dirigeants, qui les nourrissent, dès la naissance, au biberon, de ce poison haineux et meurtrier.
Cette semaine aussi, ce sont 10 orphelins, qui se séparent tragiquement de leur père. C’est aussi une femme gravement blessée, qui devient veuve, si jeune et des enfants qui se rajoutent aux centaines d’autres que le terrorisme islamiste, dans sa plus grande bassesse, a pu atteindre. La veuve de Mickaël Marek, H’ yikom Damo , rejoint les centaines d’autres qui pleurent leur moitié et qui doivent, seules, affronter cette nouvelle vie dans le manque et le silence de leurs êtres chers.
On a tous envie de hurler, ou de se taire, les mots semblent vides de sens, face à cette souffrance cumulée. Le Juif est-il plus à même de supporter autant d’épreuves et de les surmonter ? D’ieu seul le sait, c’est Lui l’expéditeur.
On vit sur cette terre si belle, tellement illuminée, revêtue d’un tel sens que, souvent, les choses semblent nous dépasser, nous ne comprenons pas tout.
La force et la difficulté de vivre ici, sont liées à l’intensité de l’émotion partagée. Chaque séparation d’une âme de notre peuple est vécue, au même moment par toutes et par tous. Même la terre en pleure, même la terre en saigne, de tristesse, de manque.
L’absence de ces anges, partis trop tôt, trop vite, et de façon si cruelle, ne nous permet pas de fonctionner normalement durant quelques jours. Qu’en est-il alors pour les familles directement touchées dans leur chair ? Comment peut-on les soutenir, les consoler, les rassurer ?
Eh bien c’est Rina, la maman de Hallel-Yaffa zal, qui a su naturellement s’adresser à D’ ieu lui-même, au moment de Lui « rendre » sa fille, comme elle l’a dit, avec une force d’un autre monde. C’est elle qui nous demande de venir les voir, de surtout ne pas avoir peur de ces personnes éclaboussées de plein fouet par le sang, celui de la mort.
Il nous reste à prier, le regard toujours vers le haut, chacun à sa façon, en soutenant ces deux familles, de Kiryat Arba et d’Otniel et en renforçant ce qui est le propre de notre peuple : la Emouna, à son état pur.
Avraham Azoulay
Ils dépassent les nazis dans l’horreur, ces fous de D…ieu? Non, des monstres créés par Arafat, (il doit brûler en enfer) Abbas, digne successeur en route pour le rejoindre, Anihe le 3ème terroriste, la liste est trop longue pour tous les citer, dieudonné, faurisson, les gauchistes de tous bords, l’extrême droite, j’enverrai leurs tenir compagnies quelques anciens ambassadeurs qui gueulent pour une paix avec des meurtriers pour voisins, l’ONU et sa partialité, l’UNESCO. J’y passerai le restant de ma vie à tous les dénoncer sans épargner le monde Occidental et tous les dirigeants actuels y compris Obama.