A quoi voit-on qu’une armée a perdu la tête ? Quand le chef de l’armée et le porte-parole de la Révolution, Ramzan Sharif, éclate en sanglots, en direct à la télévision, après l’élimination de son boss, Qassem Souleimani. Ce dernier est responsable, entre autres, d’avoir monté la force terroriste en Syrie, en Irak, au Yémen et au Liban. Leurs larmes de crocodiles, pleines du sang de toutes les victimes du terrorisme et des citoyens de leur propre peuple, sont tout simplement pitoyables.
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A quoi perçoit-on la force d’un leader comme Trump ? Au lieu de se faire discret après cette liquidation à la ben Laden, il menace de frapper 52 cibles en Iran, si le régime des ayatollahs osait, ne serait-ce qu’une seule fois, se venger sur une cible américaine ou même israélienne. A l’époque de Benghazi en Libye, un ambassadeur américain avait été lynché et tué en direct par une foule hystérique et, à l’époque, ni Clinton, ni Obama n’avait même riposté. Le peuple américain a su les sanctionner aux élections de 2016 qui ont suivi.
A quoi distingue-t-on qu’un continent comme l’Europe est enfoncé dans ses idées moyenâgeuses liées à l’incompréhension et à la peur ? Au lieu d’applaudir la disparition d’une tête de serpent qui a mis le feu dans la région, en renforçant le Hamas, le Hezbollah et autres organisations barbares, on s’afflige. Les médias s’inquiètent, comme les dirigeants. On se dit que tout allait bien. Les Iraniens exécutaient les consignes liées au nucléaire, avec discipline et rigueur et qu’à présent rien ne sera comme avant. Quelle désolation, quelle tristesse !
A quoi reconnait-on les Israéliens dans ce coup de massue donné à Khomeiny ? On se prépare tranquillement aux représailles qui peuvent arriver de tous les côtés, à tout instant. A part ça, par la voix de son rédacteur en chef Boaz Bismuth, le media le plus influent ici, Israël Hayom, applaudit l’Oncle Donald, pour la liquidation du siècle : « Au nom des citoyens d’Israël, juifs, chrétiens et musulmans, nous voulons juste vous dire, Thank you again, Mr President ! »
En cette nouvelle ère 2020 qui commence fort, j’émettrai trois souhaits pour le bien de tous les peuples : que Trump gagne les prochaines élections, pour poursuivre sa mission d’ange venu du ciel, que le peuple iranien ait la force de renverser les sanguinaires qui les maltraitent et bafouent leurs droits et qu’avant Pessah’, Israël arrive enfin à former un gouvernement stable, réellement à l’écoute des aspirations du peuple d’Israël et entièrement libre de son destin.
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Avraham Azoulay