Le ministre de la Défense, Benny Gantz, a décidé après consultation du cabinet, que le corps d’Abou Hamid, le terroriste mort en prison d’un cancer hier, ne sera pas restitué.
Par cette décision, il suit les recommandations du cabinet et des responsables sécuritaires mais aussi la demande des familles endeuillées par les attentats qu’Abou Hamid a commandités pendant la seconde intifada. Ces dernières ne voulaient pas que le terroriste responsable de la mort de leurs proches soit enterré avec les honneurs.
Le porte-parole du ministère des prisonniers à Gaza, a dénoncé »un double crime »: »La décision de l’occupant de ne pas restituer le corps du prisonnier Nasser Abou Hamid est une atteinte au respect de l’être humain et une faute au regard des normes humaines. Cette décision reflète un échec de la communauté internationale et des institutions des droits de l’homme, qui gardent le silence et abandonnent les sujets relatifs à notre peuple, avec en tête celui des prisonniers ».