Avant les vacances parlementaires, le gouvernement a réussi à faire passer la loi sur les soins et l’alimentation forcés. Cette loi concerne essentiellement les terroristes qui font grève de la faim en espérant que leur état de santé se détériorant entraînera des pressions médiatiques et politiques sur le gouvernement ou que leur mort éventuelle mettra Israël sur la sellette.
Mais le Dr. Leonid Idelman, président du Conseil de l’ordre des médecins a envoyé une lettre aux praticiens leur indiquant que nul ne le pourra les obliger à nourrir un malade contre sa volonté. Le Dr. Idelman qualifie cette loi de “scélérate” et “de signe d’infâmie dans la législation israélienne”. Il considère que nourrir de force un malade est une forme de torture! Il a également indiqué qu’il compte saisir la Cour Suprême pour invalider cette loi au nom de “la liberté de choix et de l’autonomie de la personne humaine”.
Dans ses grandes lignes, cette loi prévoit que dans certains cas extrêmes, les services pénitentiaires pourront saisir la Conseiller juridique du gouvernement ainsi que le président du tribunal de district afin d’obtenir l’autorisation de soigner et nourrir un prisonnier qui effectue une grève de la faim prolongée même contre son gré.
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