Ruth Gabizon1 avait affirmé jadis que : « La Cour suprême devrait élaborer et renforcer les valeurs qui sont partagées par la société qu’elle sert, valeurs reflétées par les lois de cette société – et non telles qu’envisagées par les juges à titre personnel ou en tant que représentants de valeurs sectorielles »… La réflexion de Ruth Gabizon appelle deux remarques. Tout d’abord, peut-on encore affirmer aujourd’hui que la Cour suprême israélienne sert la société ou qu’elle est au service de la société ? En réalité, pour que la Cour suprême soit au service de la société israélienne et de ses valeurs, encore faudrait-il que les juges qui siègent à Jérusalem connaissent les valeurs de la société dans laquelle ils vivent et qu’ils les respectent un tant soit peu… Est-ce le cas aujourd’hui ?
À de nombreux égards, la Cour suprême israélienne représente et défend aujourd’hui des valeurs étrangères au peuple d’Israël : celles de l’assimilation, du post-sionisme et du postmodernisme, etc. Elle s’attaque régulièrement dans ses décisions non seulement aux droits des Juifs sur la Terre d’Israël, mais aussi au mode de vie juif traditionnel et aux valeurs de la famille juive. On peut affirmer, au vu des arrêts de la Cour suprême israélienne depuis 30 ans, qu’elle incarne le visage moderne des Juifs hellénisants de l’époque des Maccabim. Il y a évidemment des exceptions. Rappelons le cas du juge Edmond Lévy, qui rédigea l’opinion minoritaire lors de l’expulsion des habitants Juifs du Goush Katif.
Pour examiner le caractère constitutionnel d’une loi, le juge doit apprécier sa conformité aux valeurs de l’État d’Israël, définies comme étant celles d’un « État juif et démocratique ». Or, c’est dans l’interprétation de cette expression que le juge Barak a donné libre cours à ses conceptions et à sa philosophie toutes particulières du droit et de l’État. L’expression « État juif et démocratique » apparaît officiellement pour la première fois dans les Lois fondamentales de 1992, mais elle est présente en filigrane dans la Déclaration d’indépendance de 1948.
Cette expression devait permettre de concilier les aspirations et les idées divergentes des différentes composantes de la nation israélienne, dans l’esprit de compromis qui était celui des fondateurs de l’État d’Israël, comme nous l’avons vu. Mais pour Aharon Barak, il n’est pas question de compromis. Il a exprimé sa conception du judaïsme et de ce que doivent inclure les valeurs d’un État juif, peu de temps après l’adoption des deux lois fondamentales de 1992 :
« Les valeurs fondamentales du judaïsme sont les valeurs fondamentales de l’État. J’entends par là, les valeurs d’amour de l’humanité, de sainteté de la vie, de justice sociale, de recherche du bien et du juste, de protection de la dignité humaine, valeurs que le judaïsme a léguées à l’humanité tout entière ».
Le caractère problématique de cette définition tient au fait qu’elle évacue purement et simplement tout particularisme juif, qu’il soit culturel, religieux, juridique, symbolique ou national. Si un État « juif et démocratique » signifie simplement un État démocratique, alors Israël n’a pas vocation à être autre chose qu’une démocratie occidentale.
Pierre Lurçat
J’ai le plaisir d’annoncer la parution de mon nouveau livre :
“Quelle démocratie pour Israël ? Gouvernement du peuple ou gouvernement des juges ?
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L’indifference de cette cour aux souffrances du peuple juif demontre ce qui est ecrit dans cet article.
Oui, c’est la soumission aux influences etrangeres qui a genere les prises de positions antijuives et anti-israeliennes que nous connaisons. Le erev rav est la!!
La fin de l’occident est proche car devoree par l’islam et la gauche, ne laissant aucun espoir de retablissement.
C’est contre cela que nous devons nous proteger par tous les moyens avec l’aide de D…
PAS au peuple d’ISRAE: mais au peuple JUIF!
Car cet cour qui n’est supreme que de nom ne représente pas un seul JUIF dans le monde qui s’identifie a sa culture ancestrale.
Cette Cour ”Suprême” doit être tout simplement dissoute. Elle n’a aucune utilité dans le paysage politique israélien. Les contre-pouvoirs existent déjà et amplement suffisant afin d’éviter un ”balagan” inutile et déstabilisateur pour le pays.
Je serais curieux de connaître les autres contre- pouvoirs …….. dans le cas présent j’avoue ma totale ignorance !
La justice est incolore.
La justice doit s’occuper de l’humain.
Elle ne doit pas être fonction de croyances ou de religion.
Un système judiciaire selon les sepharades.
Un système judiciaire selon les Ashkénazes.
Un système judiciaire selon les orthodoxes.
Un système judiciaire selon les laïques.
Une justice pour la droite.
Une justice pour la gauche.
ETC
Une justice juif suffirait dans l unique état juif sur terre.