Adnan Ghit, chef des Tanzim, branche armée du Fatah, à Jérusalem a prétendu que ‘les appels de Juifs en faveur de la montée sur le Har Habayit ces jours-ci risquaient de provoquer des troubles’. Et d’ajouter que la Mosquée al Aqsa était ‘une ligne rouge à ne pas franchir’ et que ‘les gens n’hésiteraient pas à tout faire pour la défendre’. Il a par ailleurs accusé le gouvernement Netanyahou de faire en sorte qu’il y ait des violences sur le site. Ces propos suivent les déclarations du grand mufti de Jérusalem, cheikh Muhammad Ahmad Hussein, qui a indiqué mardi que « les visites des groupes juifs extrémistes sur ‘l’esplanade de la mosquée Al Aqsa’ pour les fêtes juives constituaient une escalade dangereuse qui menaçait la sécurité de la mosquée et sa sainteté ».